Empoisonneuse par dépit amoureux...

Une employée de maison, Farizé Abdallah Hassan (38 ans), passe en jugement, en ce moment, pour l’empoisonnement de ses employeurs, Antoine Hachem et son épouse Geneviève. Le crime remonte au 19 août 1998. Amoureuse de Hani Antoine Hachem, le fils de ses employeurs, avec lequel elle entretenait des relations sexuelles, Farizé avait décidé d’empoisonner tous les membres de la maisonnée après avoir appris la nouvelle des prochaines fiançailles de ce dernier. Elle avait acheté un puissant insecticide et en avait imprégné la farce d’un plat de courgettes. Son employeur et sa femme étaient morts le jour même, des suites de cet empoisonnement, à quelques moments d’intervalle. Un invité surprise, Jean Chucri Assaker, qui avait mangé du plat de courgettes farcies, n’avait survécu à l’empoisonnement que par miracle. Parti appeler un prêtre pour donner l’extrême onction à Antoine Hachem, que l’on croyait décédé d’une crise cardiaque, il s’était senti mal en chemin et avait été transporté à l’hôpital d’urgence. Le principal acteur de ce drame, Hani Hachem, s’était absenté ce jour-là. Confrontée à ces faits rapportés dans l’acte d’accusation, Farizé Abdallah a énergiquement nié hier, devant le président Joseph Ghamroun, cette version des faits, affirmant que ces aveux lui avaient été extorqués sous la pression. Prochaine audience, 10 février.