Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Polémique - L'ancien chef de gouvernement accusé d'avoir oublié ses promesses Hariri a entamé sa campagne électorale, affirme le bureau de Hoss

Le bureau du Premier ministre Sélim Hoss a publié samedi un communiqué répondant point par point à la diatribe lancée la veille vendredi par M. Rafic Hariri contre le gouvernement. Selon ce communiqué, il ne fait aucun doute que M. Hariri entame ainsi sa campagne électorale à Beyrouth. Le bureau de M. Hoss estime d’autre part que l’ancien Premier ministre est d’autant mal placé pour critiquer le projet de loi électorale que ni lui ni les membres de son bloc parlementaire n’ont signé le document élaboré par certains députés opposants en vue de l’invalidation de ce texte. Par ailleurs, sur le plan économique, le communiqué impute aux Cabinets Hariri la responsabilité de la crise, notamment au niveau foncier. Il affirme ainsi que le taux de croissance a commencé à baisser dès 1995 pour atteindre son point le plus bas en 1998. «Le président Hariri a oublié, ou veut oublier, “les promesses du printemps” faites au bout de la première année de son gouvernement. Les printemps se sont succédé et les promesses sont restées au stade de promesses», ajoute le communiqué. Le bureau de M. Hoss a en outre reproché au gouvernement de M. Hariri d’avoir légué à l’actuel Cabinet des dettes d’un montant de 1 200 milliards de livres libanaises qui auraient dû être remboursées aux entrepreneurs de travaux publics, aux hôpitaux et aux propriétaires fonciers. Quant au régime d’austérité qui, selon M. Hariri, a entraîné un gel des projets de développement, le communiqué affirme que si le gouvernement actuel avait suivi la même politique que ses prédécesseurs, le déficit budgétaire de 1999 aurait été bien plus important encore. Le bureau du Premier ministre se félicite au contraire de l’élaboration par le Cabinet actuel d’un plan de redressement étalé sur les cinq prochaines années, alors que les gouvernements précédents ont exécuté pendant six années consécutives des projets improvisés. «Certes, le président Hariri a raison de dire que la croissance économique est liée à la dynamique des investissements», souligne le communiqué, avant d’affirmer que les médias contrôlés par l’ancien chef de gouvernement ne font justement rien pour les stimuler du moment qu’ils insistent sur les aspects négatifs de la situation dans le pays. Notons enfin qu’au terme de sa rencontre avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, le président Sélim Hoss avait eu ce commentaire laconique concernant la diatribe de M. Hariri : «Ce n’est pas grave. Après tout, nous sommes un pays libre et nous respectons la liberté d’expression. Nous sommes capables, quant à nous, de répondre à ceux qui nous critiquent», avait-il ajouté.
Le bureau du Premier ministre Sélim Hoss a publié samedi un communiqué répondant point par point à la diatribe lancée la veille vendredi par M. Rafic Hariri contre le gouvernement. Selon ce communiqué, il ne fait aucun doute que M. Hariri entame ainsi sa campagne électorale à Beyrouth. Le bureau de M. Hoss estime d’autre part que l’ancien Premier ministre est d’autant...