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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Communautés Déclaration de patrimoine : hommage de Sfeir

Le patriarche maronite a rendu hommage hier à la décision prise par le chef de l’État, et imitée par le président du Conseil et M. Boutros Harb, de se conformer aux dispositions de la loi sur la transparence financière et de faire des déclarations de patrimoines. Le chef de l’Église maronite y a vu le reflet d’un véritable «amour du Liban». Commentant brièvement, comme à son habitude, l’actualité politique à la fin de son homélie, le prélat a déclaré : «Deux initiatives reflétant un authentique amour du Liban ont été prises la semaine dernière. La première est la déclaration de patrimoine dont le chef de l’État, suivi du président du Conseil, ont donné l’exemple et qu’un député s’est empressé d’imiter. Appliquant une loi vieille d’un demi-siècle et jamais respectée, ils ont remis une déclaration de patrimoine au Conseil constitutionnel. Mais la loi n’aura d’effet positif que lorsque les personnes concernées auront à rendre compte de ce qu’ils possèdent, à la fin de leur mandat public. C’est la pratique qui a cours dans les pays développés qui protègent les biens publics et permet de combattre la corruption». «Une seconde initiative louable, a poursuivi le patriarche Sfeir, est la décision du gouvernement de former une commission d’enquête officielle sur le sort des personnes disparues durant la guerre». À l’issue de la messe, Mgr Sfeir a reçu visiteurs et délégations dans le salon patriarcal. Une délégation municipale de Baabda l’a informé de sa décision de donner son nom à l’un des boulevards principaux de la localité. Le chef de l’Église maronite, après avoir remercié le président de la municipalité Antoine Khoury Hélou de cette attention, a souhaité que le nom d’une personnalité que le Liban vient de perdre, celui de Saëb Salam, soit donné à un autre boulevard principal de Baabda. Le patriarche avait récemment effectué une visite pastorale à Baabda, et y avait été reçu en grandes pompes par la population. La volonté de rester Par ailleurs, s’adressant à une délégation populaire du Kesrouan venue lui demander de rassurer les jeunes qui émigrent en grand nombre et de leur dire «si le Liban se porte bien et s’il est en sécurité», le patriarche a répondu : «Nous sommes au Liban depuis le début du christianisme et les musulmans depuis l’aube de l’islam. Nous avons vécu ensemble des jours de bonheur et de malheur, mais le plus souvent de bonheur. Nous vivons à une époque marquée par la globalisation et la communication des hommes entre eux. Il n’est plus possible pour les hommes de vivre repliés sur eux-mêmes. Le Liban est un exemple à cet égard, car il aménage un espace de vie à tous dans la diversité des appartenances religieuses et communautaires. Le Liban demeurera, grâce à la volonté des Libanais, à nous et à nos enfants. Mais nous devons être fermes dans notre volonté de l’édifier, d’y rester et de contribuer à sa grandeur».
Le patriarche maronite a rendu hommage hier à la décision prise par le chef de l’État, et imitée par le président du Conseil et M. Boutros Harb, de se conformer aux dispositions de la loi sur la transparence financière et de faire des déclarations de patrimoines. Le chef de l’Église maronite y a vu le reflet d’un véritable «amour du Liban». Commentant brièvement,...