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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Hoss tempête contre ses détracteurs Approbation du projet de restructuration du ministère de l'Information(photo)

Le Conseil des ministres réuni hier soir à son siège, place du Musée, sous la présidence du chef du gouvernement Sélim Hoss, a approuvé un projet de réorganisation et de restructuration du ministère de l’Information, prévoyant, notamment, un nouvel organigramme et la création de nouveaux services et départements. Ce projet avait été examiné dans sa dernière mouture au cours d’une réunion que le ministre de l’Information avait tenue dans la matinée avec le président du Conseil national de l’audiovisuel, M. Nasser Kandil, et plusieurs responsables du ministère de la Réforme administrative. Conformément au projet approuvé hier, le ministère de l’Information comprendra désormais une direction générale de l’information, un conseil consultatif, un conseil de coordination, ainsi qu’un département de la radio et de l’Agence nationale d’information (Ani). Le ministère sera formé, en outre, du service des relations publiques, du service informatique, de la direction de la planification et des études et de la direction de l’audiovisuel. La direction de l’Information comprend le service du contrôle financier, le service des affaires juridiques et le service du contrôle des programmes et de la publicité. Le conseil consultatif sera présidé par le ministre et regroupera le directeur général (vice-président du Conseil), le chef du service de planification et des programmes (rapporteur), ainsi que des représentants des différents secteurs de l’information. Quant au conseil de coordination de l’Information, il comprendra le directeur général de l’Information, le directeur de la planification et des études, le directeur de l’audiovisuel, le chef du service de planification et des programmes, le président du conseil d’administration de l’Agence nationale d’information, le président du département de la radio et le président du conseil d’administration de Télé-Liban. Les différents services et départements du ministère de l’Information seront soumis au contrôle de l’Inspection centrale, mais la Cour des comptes n’aura aucune autorité sur eux. Par ailleurs, le Conseil de la fonction publique organisera dans un délai de six mois un concours auquel devront participer les fonctionnaires et les contractuels du ministère en vue de pourvoir aux postes vacants. L’affaire des intempéries Parallèlement au dossier de la restructuration du ministère de l’Information, le Conseil des ministres s’est notamment penché hier sur les retombées des dernières intempéries dont le pays a été le théâtre. Le gouvernement a rejeté sur ce plan les accusations de négligence lancées contre lui par certains milieux de l’opposition qui ont reproché aux autorités responsables de n’avoir pas pris, en temps opportun, les mesures qui s’imposent pour éviter les inondations survenues dans plusieurs secteurs du Grand-Beyrouth et dans certaines régions périphériques du pays. Évoquant cette question au début de la séance du Conseil des ministres, le chef du gouvernement a dénoncé la campagne menée sur ce plan par l’opposition contre son équipe ministérielle. À l’issue de la réunion, le ministre Issam Naaman a donné lecture du communiqué suivant, en lieu et place du porte-parole du gouvernement M. Anouar el-Khalil, qui a dû quitter la séance avant la fin de la réunion : «Le Premier ministre a entamé la réunion en déclarant que la tempête politique dont le gouvernement a été victime était plus forte que la tempête naturelle qui a sévi dans le pays. Les détracteurs du gouvernement ont ainsi profité de l’occasion pour imputer à celui-ci la responsabilité des pluies diluviennes et des inondations dans un certain nombre de régions. S’il est vrai que certaines canalisations ont été partiellement saturées, il ne faut pas oublier non plus que les rigoles de certaines routes construites auparavant n’étaient pas prévues pour absorber une telle quantité d’eau». M. Hoss a ajouté : «Les intempéries en France ont fait des dizaines de tués et de blessés, arrachant aussi des milliers d’arbres. Le gouvernement n’a pas été pour autant accusé de négligence comme nous le sommes, en raison d’une catastrophe naturelle. En réalité, on cherche par cette campagne à provoquer un remaniement ou un changement ministériel, ce qui n’est pas du tout envisagé à l’heure actuelle». Puis, M. Naaman a donné lecture des résolutions prises en Conseil des ministres. Celui-ci a approuvé : – Un projet de loi amendé sur l’organisation du ministère de l’Information. – Un projet de loi portant sur les brevets d’invention au Liban. – Un projet de loi autorisant le gouvernement à signer un accord de coopération économique, technique et scientifique avec la République yéménite. – Un projet de décret concernant l’équivalence entre le baccalauréat international et libanais. – Une donation de l’Organisation mondiale de la santé au bénéfice de la faculté de santé de l’Université libanaise. En réponse aux questions des journalistes, M. Naaman a, d’autre part, rejeté les accusations de l’opposition, selon lesquelles les services compétents se sont attaqués aux effets des intempéries dans certaines régions en négligeant d’autres secteurs, dont notamment la banlieue-sud. «L’ampleur des inondations survenues dans la banlieue-sud a dépassé les prévisions du ministère», a déclaré M. Naaman, qui a souligné que «les canalisations mises en place sous le précédent gouvernement ainsi que les mesures appliquées par le gouvernement après la première tempête n’ont pas été en mesure de faire face à l’ampleur des intempéries». En réponse à une question, M. Naaman a, par ailleurs, précisé que le Conseil des ministres n’avait pas abordé la question de l’indemnisation des personnes ayant subi des dégâts et préjudices lors des dernières intempéries. «Cette question relève de la présidence du Conseil et du Haut-Comité de secours», a-t-il précisé.
Le Conseil des ministres réuni hier soir à son siège, place du Musée, sous la présidence du chef du gouvernement Sélim Hoss, a approuvé un projet de réorganisation et de restructuration du ministère de l’Information, prévoyant, notamment, un nouvel organigramme et la création de nouveaux services et départements. Ce projet avait été examiné dans sa dernière mouture au...