Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Vie judiciaire Ouverture du procès des meurtriers de Joseph et Elie Sarkis

La Cour criminelle du Mont-Liban a entamé le procès de deux ressortissants syriens Maziad Jamil Ahmed et Medhat Ismaïl, ainsi que de leurs complices en fuite Badr Mayhoub et Yasser Mohammed Ali, accusés du meurtre, à Kornet el-Hamra (Metn) de Joseph Sarkis et de son fils Élie. Les deux hommes avaient été agressés dans la soirée du 22 janvier 1999, alors qu’ils se trouvaient dans un entrepôt qui leur appartenait à Kornet el-Hamra. Ils avaient été abattus de plusieurs coups de carabine et de pistolet, ainsi que de coups de tournevis. Quant à l’employé égyptien, à leur service il devait être sérieusement blessé. Les assassins avaient ensuite fait main basse sur une quantité d’or et de bijoux. L’un des accusés, Maziad Ahmed, devait nier avoir trempé dans le meurtre et accuser du crime ses deux complices en fuite. Il a cependant reconnu avoir commis plusieurs cambriolages avec ces derniers, et notamment avoir volé d’une cave à Beit Chéhab (Metn), la carabine et le pistolet à l’aide desquels Joseph Sarkis et son fils Élie, ont été abattus. Il a affirmé avoir d’abord voulu envoyer ces armes en Syrie, mais qu’il n’y est pas parvenu, avant d’être surpris de les voir en possession de son complice Badr Mayhoub, qui devait les utiliser pour commettre son double crime. Les armes avaient été retrouvées, jetées dans un bois à l’extérieur de Kornet el-Hamra. Medhat Sleiman Ismaïl a nié, à son tour, avoir trempé dans le meurtre Le tribunal a ensuite entendu la déposition d’un témoin, le lieutenant-colonel Joseph Boutros Doueyhi, qui avait été le premier à arriver sur les lieux du crime. Doueyhi a affirmé qu’il avait arrêté Maziad, mais qu’il ne l’avait pas frappé, et que ce dernier était passé aux aveux de son propre chef. Les coups reçus par ce dernier sont le fait d’un autres service de sécurité, a-t-il dit. Par ailleurs, l’officier devait affirmer en particulier que les autorités judiciaires syriennes avaient arrêté Ali Badr Mayhoub au village de Jablé, en Syrie, après qu’il eut commis son crime et fui le Liban. Toutefois, les autorités syriennes souhaitent juger elles-mêmes le criminel, qui s’est rendu coupable de plusieurs crimes en Syrie, et avait commencé par fuir la justice de son pays en se rendant au Liban. Le tribunal a ensuite écouté les dépositions des deux médecins-légistes Sarkis Abou Akl et Loutfallah Youssef Abousleiman, qui ont rendu compte des blessures auxquelles ont succombé les victimes, et de celles que leur employé égyptien, Achraf Eid, avait reçues. Ce dernier, est-il apparu, atteint de plusieurs coups de feu et de tournevis, avait réussi à se dissimuler derrière des caisses, et avait donné l’alerte après le départ des criminels, avant d’être secouru par un passant Joseph Saad, qui avait entendu ses gémissements et ses appels au secours. Enfin, la cour a entendu la plaignante Wafa Joseph Yammine, épouse d’Élie Sarkis, qui avait été informée du meurtre par un individu qui avait commencé par l’interroger sur le numéro de téléphone de son beau-père, avant de lui raconter que deux individus étaient affalés à l’intérieur d’un entrepôt. Wafa Yammine avait alors pris sa voiture et s’était rendue à toute vitesse sur les lieux du crime, pour voir les corps de son mari et de son beau-père baignant dans leur sang. L’employé égyptien blessé devait lui raconter que l’auteur du double meurtre était le dénommé Badr, et qu’il avait jadis travaillé comme employé dans l’entrepôt de ses victimes. La séance a ensuite été levée jusqu’au 1er mars, pour la poursuite de l’audition des témoins du parquet et des plaidoiries des avocats et du parquet. Meurtrière de son époux La chambre de mises en accusation du Mont-Liban a réclamé la peine capitale à l’encontre de l’accusée Jacqueline Élias Chadaïda ( 30 ans), pour le meurtre par empoisonnement de son mari Antoine Semaan Saliba. L’accusée avait versé un puissant poison inodore et sans saveur, en date du 15 novembre 1996, dans la tasse de café de son époux. Hommes d’affaires et, à ce titre, souvent absent pour des voyages d’affaires dans le Golfe, l’homme avait délaissé son épouse, qui s’était liée au neveu de son mari, Négib Saliba, devait montrer l’enquête.
La Cour criminelle du Mont-Liban a entamé le procès de deux ressortissants syriens Maziad Jamil Ahmed et Medhat Ismaïl, ainsi que de leurs complices en fuite Badr Mayhoub et Yasser Mohammed Ali, accusés du meurtre, à Kornet el-Hamra (Metn) de Joseph Sarkis et de son fils Élie. Les deux hommes avaient été agressés dans la soirée du 22 janvier 1999, alors qu’ils se trouvaient...