Un influent homme d’affaires tchétchène, Malik Saidoullaiev, a déclaré hier que des chefs rebelles se trouvaient à Moscou pour des entretiens avec des représentants du gouvernement russe. Il a affirmé que les quatre chefs de guerre tchétchènes, hostiles aux islamistes et qui disent représenter 4 000 hommes, négociaient actuellement un éventuel soutien à l’armée russe dans la république. Saidoulaiev est considéré comme un traître par les indépendantistes tchétchènes qui l’ont menacé de mort. Sur le terrain, des combats acharnés se sont déroulés hier dans le centre de la capitale tchétchène, Grozny, où les Russes se heurtent à une forte résistance des indépendantistes dans la ville violemment bombardée. Des affrontements violents ont en effet eu lieu dans plusieurs quartiers, selon des sources russes et tchétchènes, notamment Staropromyslovski (nord-est), Staraïa-Sounja (nord-ouest) et Khankala (est). Sur le plan diplomatique, une délégation de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dirigée par Lord Russell-Johnston a poursuivi sa visite dans le Caucase du Nord. Elle s’est rendue dans les territoires «libérés» de Tchétchénie, notamment à Goudermès, la deuxième ville de la république qui a capitulé en novembre dernier.
Un influent homme d’affaires tchétchène, Malik Saidoullaiev, a déclaré hier que des chefs rebelles se trouvaient à Moscou pour des entretiens avec des représentants du gouvernement russe. Il a affirmé que les quatre chefs de guerre tchétchènes, hostiles aux islamistes et qui disent représenter 4 000 hommes, négociaient actuellement un éventuel soutien à l’armée russe...
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