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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

ENVIRONNEMENT - Réponse à Greenpeace L’AUB : « Nous sommes les premiers à nous préoccuper de la lutte contre la pollution »

L’Université américaine de Beyrouth (AUB) a récusé hier «les rapports de Greenpeace, publiés dernièrement par certains organes de presse, et qui sont incorrects». Selon le communiqué de l’AUB, «l’université a été l’une des premières à prendre des mesures, dont certaines coûteuses, pour la protection de l’environnement, selon les normes américaines et mondiales». Greenpeace avait en effet souvent soulevé le problème de la pollution causée par la fumée de l’incinérateur de l’Hôpital américain et dont se plaignaient notamment les habitants du quartier. Dernièrement, Greenpeace avait relancé la polémique en affirmant que l’AUH (Hôpital américain) avait transporté son incinérateur à la Békaa. L’organisation écologique protestait contre le fait que «ce transfert ne faisait qu’étendre le champ de la pollution». Sur cette question, le communiqué de l’AUB précise : «L’incinérateur qui se trouve actuellement dans la ferme de l’AUB dans la Békaa contribuera à améliorer la situation écologique dans la région, et non le contraire. En effet, les fermes ont l’habitude de se débarrasser de leurs déchets, notamment les cadavres d’animaux, dans les dépotoirs sauvages ou par l’incinération en plein air. Ces moyens causent cent fois plus de pollution que l’incinérateur de l’AUB, qui résoudra ce problème». Sur les difficultés rencontrées par l’université, le communiqué ajoute : «L’AUB fournit beaucoup d’efforts pour trouver des solutions aux déchets hospitaliers dangereux. L’hôpital a dû se munir d’un équipement qui décontamine les déchets. Or ce matériel n’a pas fonctionné de manière satisfaisante». Et de poursuivre : «Nous avons alors décidé de mettre au point deux plans pour régler le problème : le premier consistait à utiliser un incinérateur qui réponde aux standards mondiaux comme solution temporaire mais acceptable. Le second plan devrait être mis en place à l’issue d’une coopération avec l’Hôtel-Dieu, les Makassed et l’Hôpital Saint-Georges, afin que les quatre établissements choisissent les techniques de traitement des déchets hospitaliers qui leur conviennent le mieux». Enfin, l’AUB, dans son communiqué, rappelle que seule l’incinération permet de se débarrasser de façon convenable et sûre de certains déchets comme le plastique, les produits chimiques ou les résidus de médicaments. L’université n’a pas manqué de faire remarquer que d’autres hôpitaux se débarrassent toujours de leurs déchets de manière primitive et que l’État libanais n’a pas encore adopté de solution globale à ce sujet.
L’Université américaine de Beyrouth (AUB) a récusé hier «les rapports de Greenpeace, publiés dernièrement par certains organes de presse, et qui sont incorrects». Selon le communiqué de l’AUB, «l’université a été l’une des premières à prendre des mesures, dont certaines coûteuses, pour la protection de l’environnement, selon les normes américaines et...