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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Ordre des avocats Débat général sur les questions de déontologie

Devant une salle comble, Me Georges Assaf a lancé sa campagne électorale en préparation des prochaines élections au conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth, un style nouvellement introduit dans le monde des juristes libanais où les pratiques se limitaient jusque-là aux contacts personnels de dernière minute. Le rôle de l’avocat au regard des questions de déontologie, les risques et les dangers du métier, la compétence des avocats : des thèmes qui ont été soulevés par les intervenants lors de cette rencontre. Regroupant plus de 250 avocats, cette réunion avait en outre pour objectif de faire le point sur les problèmes du monde judiciaire. Animée par Me Mounir Schéhadé, ancien membre du conseil de l’Ordre et membre de la commission de déontologie, cette rencontre a donné lieu à un débat général sur le rôle du barreau dans la défense des droits de l’homme ainsi que sur l’indépendance de la magistrature et ses relations avec les avocats. Bien qu’il se présente pour la première fois aux élections du conseil, Me Georges Assaf n’est pas un nouveau venu dans le domaine public, puisqu’il est à l’origine de la commission d’aide judiciaire au barreau de Beyrouth qu’il a organisée et dirigée depuis sa création en 1993. Il dirige également l’Institut des droits de l’homme à l’Ordre des avocats. Présentant Me Assaf, l’ancien bâtonnier Issam Karam a affirmé qu’il appuierait la candidature de «celui qui joindrait l’action à la parole». Intervenant sur des questions professionnelles, l’ancien premier président de la Cour d’appel du Mont-Liban, Me Moussa Kallab, a longuement évoqué les problèmes professionnels en rapport avec la performance des juges. Me Assaf a exposé pour sa part sa vision du rôle du barreau axée sur une approche rationnelle et organisée de la défense absolue de l’État de droit. Celle-ci devrait se concrétiser à travers des actions concrètes de défense des droits et libertés publics et non en tant que réaction à des événements ponctuels. L’avocat a, en outre, soulevé le problème de la déontologie en insistant sur la nécessité d’introduire l’enseignement de l’éthique dans le cadre du cursus universitaire. Évoquant la question de l’affiliation des avocats au barreau de Beyrouth, l’intervenant devait également réclamer que des critères d’aptitude soient définis pour l’admission des membres. Jusque-là seule la licence les habilitait à joindre l’Ordre des avocats. Et Me Assaf de conclure sur les exigences de la compétence que requiert ce métier, surtout face à la mondialisation qui entraîne des développements juridiques globaux auxquels devraient inévitablement pouvoir accéder les juristes libanais. Je.J.
Devant une salle comble, Me Georges Assaf a lancé sa campagne électorale en préparation des prochaines élections au conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth, un style nouvellement introduit dans le monde des juristes libanais où les pratiques se limitaient jusque-là aux contacts personnels de dernière minute. Le rôle de l’avocat au regard des questions de déontologie,...