PNL, CNL et FL invitent l’État à « honorer ses engagements internationaux »

Réuni hier dans le cadre de ses sessions ouvertes, le comité de coordination groupant le Parti national libéral (PNL), le Courant national libre (CNL) et les Forces libanaises (FL) a invité l’État à mettre un terme à «l’anarchie dont profitent diverses organisations et factions palestiniennes» et à «honorer ses engagements internationaux». Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le comité de coordination a mis en garde contre «l’anarchie, qui ne profite qu’à quelques organisations et factions palestiniennes, au détriment des intérêts du Liban». Les auteurs du communiqué ont également critiqué «les appels à l’ouverture d’un front contre Israël à partir du Liban-Sud et les actes de provocation visant à créer des dissensions confessionnelles, comme l’incident d’Aïn Ebel». Ils ont critiqué «le mutisme des autorités libanaises face aux exactions palestiniennes», rappelant que «l’accord du Caire a été abrogé il y a de nombreuses années». Pour le comité de coordination, «l’enlèvement des trois militaires israéliens constitue une violation de la résolution 425 et des accords conclus avec les Nations unies et transforme le Liban en agresseur, le privant ainsi de tout appui international. Cet enlèvement accorde aussi à Israël un prétexte pour une éventuelle agression contre le Liban». «Nous réclamons, une fois de plus, que les autorités libanaises respectent leurs engagements internationaux et accomplissent leurs devoirs vis-à-vis de leurs concitoyens. Cela ne pourra se faire que quand les autorités auront assumé leur entière responsabilité au Liban-Sud, conformément aux usages internationaux qui stipulent que l’État, s’il en existe un, se doit d’assurer la sécurité de ses frontières par le biais de ses forces légitimes. C’est pour cela que nous réclamons, une fois de plus, le déploiement de l’armée dans les régions évacuées afin qu’elle seule y instaure la sécurité et la stabilité. Nous invitons également l’État à encourager les Libanais qui se sont réfugiés en Israël à revenir et à assurer la survie des familles du Liban-Sud au lieu de s’occuper à restreindre les libertés de ses opposants», a conclu le communiqué.