Réaction très positive de l’Association des commerçants de Beyrouth

Dans un entretien téléphonique à L’Orient-Le Jour, le président de l’Association des commerçants de Beyrouth, Nadim Assi, s’est dit rassuré des décisions du Conseil des ministres. «C’est ce que nous attendions et nous avons obtenu satisfaction», a-t-il dit. Il a ajouté que «le gouvernement a pris des décisions conséquentes avec la politique d’ouverture qu’il s’était fixée». Cette baisse, attendue depuis longtemps, intervient au bon moment d’après M. Assi. Et les répercussions de cette baisse se feront certainement sentir sur le consommateur. Exposant son différend relatif à l’ampleur de cette baisse qui l’oppose aux industriels, M. Assi a indiqué que l’Association soutient pleinement leurs revendications sur la baisse des coûts de production, mais ne comprend pas que les industriels puissent trouver ces nouveaux tarifs excessifs. «Si le but est la création d’une zone franche, cette baisse devra être suivie par d’autres plus importantes», a-t-il expliqué. Et M. Assi d’évoquer les années 92-98 où des taxes de 2 % permettaient aux commerçants de faire un commerce triangulaire, d’importer pour réexporter. Selon lui, ce taux avait apporté des ressources non négligeables à l’État. Prenant l’exemple des vêtements, M. Assi a qualifié d’insuffisante la baisse des droits de douanes à 15 %. Et d’assurer que la volonté du gouvernement de protéger la production locale de vêtements n’est pas fondée car les produits importés de ce genre sont de qualité différente. En d’autres termes, que la chasse gardée des industriels sur certaines marchandises est parfois illogique.