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Actualités - OPINION

Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette...

 Début 2001 : sport national bientôt, très bientôt hyperbranché, en Syrie-sœur... Deux jeunes étudiants jouent... Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira... N’ira pas s’inscrire en faculté de médecine au Liban sans passer de concours. Et toc. C’est tout de même aberrant. Un gag, un vrai. Le concours d’entrée à la faculté de médecine de l’Université libanaise est l’un des plus sélectifs du monde arabe. Du moins le plus couru. Idem – même si c’est à un degré moindre – des concours de pharmacie et de génie. Et que les jeunes bacheliers libanais planchent comme des fous pour le préparer, ce concours. Sauf que dorénavant, les étudiants syriens en seront dispensés. De ce fameux concours. Il leur suffira, probablement, de présenter une attestation prouvant qu’ils ont obtenu, avec succès, le baccalauréat. Syrien, bien entendu. Ubuesque. Mohammed Youssef Beydoun, ex-ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, prétend que cette idée, lumineuse s’il en est, le Liban la doit à Assaad Diab, ex-recteur de l’UL et actuel ministre... des Affaires sociales ! La cerise sur le gâteau : ce bon M. Beydoun invoque le principe de réciprocité. Si si. Le principe de réciprocité. Tout le monde sait que les jeunes Libanais se précipitent par dizaines de cars aux guichets d’inscription des universités syriennes. La mascarade est devenue tellement «hénaurme» que la seule réaction possible, c’est le rire. Même pas salvateur. Début 2005 : nouveau sport national archiprisé en Syrie-sœur... Deux bergers d’âge moyen jouent... Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira... Ne sera pas député. Ni président de la Chambre, ni du Conseil, ni de l’État, ni... Et toc. Non, c’est une blague. Personne, ici, n’osera, dans ce cas, demander la réciprocité. Ziyad MAKHOUL
 Début 2001 : sport national bientôt, très bientôt hyperbranché, en Syrie-sœur... Deux jeunes étudiants jouent... Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira... N’ira pas s’inscrire en faculté de médecine au Liban sans passer de concours. Et toc. C’est tout de même aberrant. Un gag, un vrai. Le concours d’entrée à la faculté de médecine de...