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Actualités - CHRONOLOGIE

MISE AU POINT Les Colombiens du Liban et le monastère de Saydat Hawqa

Suite à notre article du 4 décembre 2000 sur le monastère de Saydat Hawqa et les travaux de rénovation entrepris sur ce site, nous recevons la communication suivante des membres de la communauté colombienne et des amis de la Colombie au Liban : «– Le moine dit espagnol cité dans l’article et qui s’est retiré en ermite au monastère de Hawqa est en réalité un citoyen de Colombie né il y a 65 ans dans le district colombien de “La Estrella”, département d’Antioquia. Attiré par la belle terre libanaise, son peuple et ses coutumes, et particulièrement par le rite chrétien maronite, il a décidé de s’installer au Liban depuis plus de dix ans pour passer le restant de ses jours dans la vie érémitique au monastère de Hawqa. – Nous avons visité, à plusieurs reprises, le moine Dario Escobar, tant dans le couvent où il résidait auparavant que dans le monastère actuel, et nous avons constaté sa dévotion à Dieu et l’attention qu’il porte au lieu où, par vœu d’obéissance, il lui a été donné de résider. – Des sommes considérables ont été investies par l’Ordre libanais maronite pour l’aménagement du sentier qui mène au monastère, dans le souci de ne pas porter atteinte à l’environnement avec la reconstruction de la petite église. La sauvegarde de vestiges très anciens, l’interdiction de camper faite aux pèlerins et aux touristes, l’interdiction de jeter les ordures ou de préparer la nourriture, de polluer le milieu – tout cela constitue des faits qui sont un exemple pour les autres monuments patrimoine de l’humanité ; ceux-ci se doivent d’appliquer ce genre de protection et d’initier une véritable préservation des trésors que possèdent les Libanais. – La construction de salles de bains avec tous les éléments qui préservent l’environnement, la dotation en eau et en électricité du monastère, l’interdiction aux visiteurs de l’accès à certains endroits du monastère qui souffrirait de dommages avec la grande affluence du public ; tout cela témoigne de l’attention de l’Ordre libanais maronite et du père Escobar envers ces lieux. Il a été question d’une porte en bois probablement antique ; eh bien qu’elle soit conservée comme pièce de musée, que toutes ses planches soient recueillies et gardées, non comme porte de service. – Il serait important que le gouvernement lance une véritable campagne, soutenue par les médias, pour que le Liban, dans son ensemble, puisse se considérer comme patrimoine de l’humanité, qu’il laisse participer les Libanais et nous-mêmes à titre privé pour conserver des vestiges intéressants assurément, les chercheurs du monde entier et susceptibles d’attirer les touristes lassés des guides touristiques routiniers, afin qu’ils viennent au Liban et découvrent un peuple aimable en même temps qu’une incommensurable richesse de vestiges anciens».
Suite à notre article du 4 décembre 2000 sur le monastère de Saydat Hawqa et les travaux de rénovation entrepris sur ce site, nous recevons la communication suivante des membres de la communauté colombienne et des amis de la Colombie au Liban : «– Le moine dit espagnol cité dans l’article et qui s’est retiré en ermite au monastère de Hawqa est en réalité un citoyen de...