Partis chrétiens : « Distinguer entre disparus et emprisonnés »

Réunis hier au sein du comité de coordination, les représentants du Parti national libéral (PNL), du Mouvement national libre (aounistes) et du courant des Forces libanaises ont demandé à «faire la distinction entre les Libanais disparus entre les années 1975 et 1990 et ceux qui ont été détenus à partir de cette année». «Nous appelons à faire la distinction entre les Libanais disparus entre les années 1975 et 1990, dont le nombre s’élève à plus de 17 000, et les Libanais enlevés et emprisonnés à partir de 1990», ont souligné les représentants des partis chrétiens, avant d’ajouter : «Les parents de certains de ces détenus ont eu la chance de rencontrer leurs enfants sur les lieux de leur détention avant d’être interdits de visite. D’autres ont été informés par certains détenus libérés de la présence de leurs enfants dans les geôles syriennes. Ces réalités ne peuvent être déniées. Ces parents sont prêts à fournir les preuves de ce qu’ils avancent. Pour cela il est impératif de faire la distinction entre ces deux catégories de disparus et toute confusion en la matière ne saurait être justifiée». Par ailleurs, les représentants des partis chrétiens ont dénoncé les attaques portées par les ulémas du Akkar (sans toutefois les nommer) contre le patriarcat maronite.