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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - Les amitiés de Bush à Beyrouth seront exploitées Spéculations sur l’avenir des relations libano-américaines

Des sources officielles, citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, refusent de spéculer dès à présent sur un changement de cap de la politique américaine au Liban. George Bush au pouvoir à Washington est-il préférable à Bill Clinton dont le mandat échoit dans un mois ? Les mêmes sources tiennent compte toutefois des relations personnelles qu’un certain nombre de ministres au sein du gouvernement Hariri entretiennent avec le nouveau président américain ou avec son père. Certes, il ne s’agit pas de rêver et de croire que tout ira pour le mieux dans le meilleur de monde avec l’accession de M. Bush à la présidence. En effet, le lobby juif ne restera pas inactif, d’autant plus que les sièges au Congrès et au Sénat américains sont répartis plus ou moins à égalité entre démocrates et républicains. D’un autre côté, le secrétaire d’État Colin Powell a aussi de nombreux amis libanais, parmi eux, le vice-Premier ministre Issam Farès, ajoutent les sources susmentionnées. Quels sont les domaines où la nouvelle Administration pourrait se montrer plus compréhensive à l’égard du Liban ? Elle l’aiderait sans doute à récupérer les fermes de Chebaa et à obtenir la libération de ses détenus en Israël ; sans compter les pressions qu’elle pourrait exercer sur Tel-Aviv en vue de l’empêcher de concrétiser ses menaces d’agression contre le Liban et la Syrie. Le président Bush peut aussi inciter le Congrès à augmenter les aides américaines au Liban qui, jusqu’à présent n’ont pas dépassé les 35 millions de dollars. Il serait également en mesure de stimuler la tenue de la conférence des pays donateurs, début 2001, conférence qui fut tant de fois reportée. Le vice-président du Conseil Issam Farès a envoyé samedi un télégramme de félicitations à George Bush à l’occasion de son accession à la présidence des États-Unis. Il a en outre contacté le père et la mère du nouveau chef de l’État au téléphone ainsi que son ami Colin Powell, désigné à la tête du département d’État, et l’ancien secrétaire d’État James Baker.
Des sources officielles, citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, refusent de spéculer dès à présent sur un changement de cap de la politique américaine au Liban. George Bush au pouvoir à Washington est-il préférable à Bill Clinton dont le mandat échoit dans un mois ? Les mêmes sources tiennent compte toutefois des relations personnelles qu’un certain...