Liban-Sud La Hollande inquiète de la situation à la frontière

 La conjoncture présente au Liban-Sud a été au centre d’un entretien que l’ambassadeur des Pays-Bas, M. Jan Piet Kleiweg de Zwaan, a eu hier avec le ministre d’État Pierre Hélou, à sa résidence de Baabda. À l’issue de la rencontre, qui a duré près d’une heure, l’ambassadeur des Pays-Bas a mis en garde contre les dangers qui planent sur le Liban-Sud. «Mon pays et l’Union européenne, a notamment souligné le diplomate néerlandais, estiment que la situation au Liban-Sud comporte des dangers, sans compter qu’elle est marquée par des incidents violents et qui sont une source d’inquiétude. Nous sommes inquiets et nous suivons la situation de près». Quant à M. Hélou, il a souligné que la résolution 425 du Conseil de sécurité s’applique aux fermes de Chebaa dans la mesure où «l’esprit de la résolution 425 prévoit le retrait de tous les territoires libanais». «Le Liban ayant prouvé que les fermes de Chebaa sont une terre libanaise, il est naturel que la résolution 425, plutôt que la 242, s’applique à cette région du fait que la 242 se rapporte au retrait du Golan syrien», a déclaré M. Hélou. Notons sur ce plan que le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé que le parti intégriste n’est soumis à «aucune pression régionale pour provoquer une escalade sur le front des fermes de Chebaa». «Le Hezbollah est maître de ses décisions», a déclaré cheikh Kassem, qui a affirmé en conclusion que le parti intégriste «ripostera avec fermeté à toute agression israélienne contre le Liban et la région».