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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Conférence de presse conjointe des directeurs d’école et du syndicat des enseignants La Caisse des indemnités paralysée depuis août dernier

Lors d’une conférence de presse conjointe donné au siège de l’Ordre de la presse, les représentants des écoles privées et le syndicat des enseignants ont exhorté hier le ministre de l’Éducation et le chef du gouvernement à approuver au plus vite la nomination du nouveau directeur de la caisse des indemnités et à proroger le mandat de son actuel conseil d’administration pour permettre à la Caisse de reprendre ses activités interrompues depuis l’assassinat de Rachel Rahmé Saadé, en juillet dernier. Un communiqué conjoint publié par les écoles et le syndicat, notamment représentés par le père Camille Zeidan et Georges Saadé, a mis en garde contre « les conséquences incalculables d’une telle situation », et a donné à ce sujet les précisions suivantes : « La Caisse des indemnités concerne uniquement les instituteurs des écoles privées. Elle est alimentée à la fois par les cotisations des établissements et des enseignants, et l’État libanais n’y a aucune part. (…) La Caisse a suspendu ses activités depuis le 31 juillet 2002, pour permettre à la justice de poursuivre son enquête (sur le massacre perpétré par Ahmed Mansour), et à cause du meurtre de Rachel Rahmé, directrice de la Caisse ». Toujours selon le communiqué, en août dernier, le conseil d’administration a proposé au ministre de l’Éducation le nom d’une personne pour succéder à Rachel Rahmé Saadé. Or M. Abdel Rahim Mrad a indiqué que pour avaliser cette proposition, il devait se concerter au préalable avec les présidents de la République et du Conseil. Et le communiqué de poursuivre : « Après avoir été sollicité à plusieurs reprises par le syndicat des enseignants pour obtenir une réponse à ce sujet, le ministre a indiqué que la décision ne lui revenait plus et qu’elle était désormais du ressort du Premier ministre. Or le syndicat tente depuis plus d’un mois de prendre contact avec le Grand Sérail pour obtenir un rendez-vous avec le président du Conseil, en vain », précise le communiqué commun avant de rappeler que le mandat du conseil d’administration a échu le 26 août. C’est là en fait où les choses se compliquent davantage dans la mesure où l’élection d’un nouveau conseil doit être organisé par le directeur de la Caisse, un directeur qui n’existe pas. Dans l’impossibilité de procéder à ces élections, le syndicat des enseignants et les écoles privées proposent ainsi la prorogation pour une période d’un an du mandat de l’actuel conseil d’administration, le temps de « réorganiser la Caisse et de lui permettre de reprendre ses fonctions ». Le communiqué souligne l’urgence de la situation en rappelant que « nombre d’enseignants ont cessé de travailler et ne touchent donc plus de salaire. Ils attendent ainsi de pouvoir encaisser leurs indemnités sachant qu’ils n’ont aucune autre ressource pour vivre », précise-t-il avant de conclure en exhortant le ministre de l’Éducation et le chef du gouvernement à approuver la désignation d’un nouveau directeur à la tête de la Caisse et le renouvellement du mandat du conseil d’administration pour une période d’un an.
Lors d’une conférence de presse conjointe donné au siège de l’Ordre de la presse, les représentants des écoles privées et le syndicat des enseignants ont exhorté hier le ministre de l’Éducation et le chef du gouvernement à approuver au plus vite la nomination du nouveau directeur de la caisse des indemnités et à proroger le mandat de son actuel conseil...