Justice Ahmed Mansour, du confessionnalisme au traumatisme israélien

Ahmed Mansour, « le tueur présumé de l’Unesco » ne sait plus quel mobile invoquer pour s’attirer la compassion de la cour. Après avoir parlé la dernière fois de son mobile confessionnel, il a affirmé, hier, souffrir de graves maux de tête, à la suite d’un traumatisme dû au débarquement israélien dans son village. Sans revenir sur ses mobiles confessionnels, Ahmed Mansour ne s’est pas pour autant rétracté, alors que son avocat a voulu à tout prix le faire passer pour un malade mental, souffrant de troubles psychiques. Confronté à ses anciens collègues, l’inculpé a hésité, ne parvenant pas à présenter une version convaincante, selon laquelle il aurait agi sous le coup d’une grande émotion. Les témoins, eux, ont évoqué ses problèmes d’argent, affirmant qu’il avait l’air très calme, cherchant ses victimes et tuant sans dire un mot. À la deuxième audience du procès, le mystère demeure entier. Prochain rendez-vous le 4 novembre. Page 4