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Actualités - CHRONOLOGIE

Développement - Projet de planification de l’investissement Moussa lance la composante environnementale d’un programme d’assistance financé par l’UE(PHOTO)

Un atelier de travail a été organisé hier par le ministère de l’Environnement, à l’hôtel Commodore, en vue de lancer la composante environnementale de l’Unité de consultants d’assistance administrative (« Management Support Consultants », MSC), qui s’inscrit dans le cadre du Programme de planification de l’investissement (IPP), financé par le programme MEDA de l’Union européenne (UE). En bref, il s’agit d’un projet d’assistance technique étalé sur trois ans, avec un budget de 1 664 244 euros. Durant l’atelier de travail intitulé « Construire un partenariat », les différents opérateurs et partenaires du projet, parmi lesquels les ministères et les instituts de recherches concernés, ont discuté du plan de travail élaboré par le projet. Le MSC couvre plusieurs axes : la mobilisation du public, les fonds privés et internationaux pour les investissements dans le cadre du Plan d’action environnementale, la préparation d’une législation secondaire (décrets d’application) suite à l’adoption récente du Code de l’environnement et, enfin, le renforcement de la capacité administrative du ministère de l’Environnement. Au cours de la séance inaugurale, Michel Moussa, ministre de l’Environnement, a précisé qu’un « consortium formé d’experts allemands, danois et libanais travaillera au sein du ministère de l’Environnement pour instaurer un plan national pour l’environnement, avec la participation de tous les secteurs et parties intéressés ». M. Moussa a insisté sur le lien qui existe entre écologie et économie, parce que « nous ne croyons pas en la protection de l’une au détriment de l’autre ». Il a rappelé que « des critères très sévères seront dorénavant exigés mondialement à l’exportation, d’où le fait que si notre industrie ne remplit pas les conditions requises, elle se verra très lésée ». Pour sa part, Wolfgang Hager, directeur de l’équipe chargée d’exécuter le programme, a précisé que « le travail du MSC vise autant à élaborer une stratégie qu’à donner des résultats visibles sur le terrain ». « Mais pour que l’exercice soit le plus efficace possible, nous attendons les résultats de deux sources, le Bilan national de l’environnement qui devra être mené par la Banque mondiale et le ministère, et notre propre expérience après deux ans de travail », a-t-il poursuivi. M. Hager a expliqué que son équipe « identifiera les problèmes écologiques les plus urgents, notamment ceux qui sont restés irrésolus et qui menacent l’activité économique ». « Pour chacun de ces problèmes, des “éléments de crise” concrets seront définis en termes géographiques et sectoriels », a-t-il ajouté. Il a ensuite évoqué la préparation d’ébauches de décrets d’application du code de l’environnement, ainsi que le renforcement des capacités du ministère aux niveaux matériel, procédural et professionnel. Abordant la nécessité de drainer le plus de ressources possibles à la protection de l’environnement (pour la construction, par exemple, de stations d’épuration de l’eau usée ou de centres de traitement des déchets), M. Hager a reconnu que « cette tâche paraît difficile dans un pays qui souffre d’un déficit budgétaire aussi important ». « Mais, a-t-il poursuivi, l’expérience de l’Union européenne a montré que quand certains États avaient besoin de réduire leur déficit budgétaire en vue d’intégrer le groupe, leurs gouvernements ont fait preuve d’une plus grande inventivité. L’innovation qu’ils ont mis en œuvre se résume principalement à la délégation de certaines tâches au secteur privé, sous condition que la privatisation soit bien menée. » Par ailleurs, M. Hager a souligné que MSC-Environnement allait s’attaquer directement au problème des dons internationaux dont le Liban n’a pas vraiment eu sa part. L’Union européenne finance le Programme de planification de l’investissement par un don de 25 millions d’euros. Ce programme vise à renforcer les capacités de planification des administrations centrales, concernées par le développement de l’infrastructure publique dans des secteurs spécifiques (énergie, eau, environnement, travaux publics). Il a aussi pour objectif d’établir un cadre législatif pour le développement du commerce électronique. Le Programme assure la coordination générale du projet (y compris une équipe d’experts chargés de soutenir le processus de privatisation et une équipe spécialisée dans le secteur du commerce électronique), ainsi que le développement des secteurs de l’énergie, des travaux publics et des routes, des ressources hydrauliques, et de l’environnement. Les bénéficiaires de ce programme sont le Conseil de développement et de reconstruction (CDR), les ministères de l’Énergie, du Transport et de l’Environnement, et le Haut Conseil pour la privatisation.
Un atelier de travail a été organisé hier par le ministère de l’Environnement, à l’hôtel Commodore, en vue de lancer la composante environnementale de l’Unité de consultants d’assistance administrative (« Management Support Consultants », MSC), qui s’inscrit dans le cadre du Programme de planification de l’investissement (IPP), financé par le programme MEDA de...