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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun : Qui s’oppose à la terminologie syrienne devient sioniste

L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a poursuivi hier sa diatribe contre la présence syrienne au Liban et le pouvoir, répondant au passage aux attaques lancées contre lui mercredi par le ministre de l’Information, Ghazi Aridi. Le général Aoun a estimé que « certains politiciens et certains responsables au niveau des médias en sont encore aux temps moyenâgeux », affirmant « ne pas comprendre comment ces personnes se sont imposées à l’ensemble de la société ». « Qui a dit que les libertés au Liban sont réprimées (...) et que la justice est inexistante ? Les libertés publiques sont garanties dans la logique du régime syrien, en fonction de la terminologie syrienne. Quiconque dévie de cette terminologie et adopte les principes universels devient sioniste et prosioniste », a-t-il ironisé. « La liberté aujourd’hui est celle des loyalistes de commettre tous les crimes. La liberté d’opinion est garantie à ceux qui insultent le mieux. Ceux qui excellent se retrouvent aux plus hauts postes au niveau des médias, pour mieux bombarder les personnes libres. Ces insultes vont des accusations légères de collaboration à celles plus corsées de prosionisme, en passant par l’intermédiaire, le judéo-christianisme. Le crime impardonnable étant de porter atteinte aux intérêts du grand frère, qui a le droit naturel d’avaler son petit frère sans protestations », a-t-il indiqué. « La plus grande liberté au Liban est celle de tuer et d’assassiner », a-t-il indiqué, en mettant l’accent sur le fait qu’il fait allusion aux « crimes organisés protégés par les services de renseignements et les pôles d’influence ». Et le général Aoun d’évoquer l’attentat de l’église Notre-Dame de la Délivrance, « qui a fait des dizaines de victimes parmi les croyants et qui a été suivi d’un climat de terreur créé par les services de sécurité sous prétexte de préserver la sécurité, dans le seul but d’accuser les Forces libanaises, de les déférer devant les tribunaux et de dissoudre le parti ». « Le dossier des FL a été ouvert, Samir Geagea a été condamné puis innocenté pour ce crime, emprisonné. Il est toujours détenu et nous ne savons pas encore qui est à l’origine de cet attentat. Mais les FL et d’autres continuent à faire l’objet d’une campagne de terreur (...) », a-t-il poursuivi, évoquant également le meurtre des quatre juges de Saïda. « Le meurtrier est toujours réfugié à quelques mètres du lieu du crime, mais personne n’ose l’arrêter et le déférer en justice, parce qu’il jouit de l’immunité de l’occupation », a-t-il estimé, avant de conclure sur l’assassinat d’Élie Hobeika, « l’homme qui savait trop de choses sur les crimes de nature politique et sécuritaire commis au Liban, qui est devenu un ami trop gênant et qui devait disparaître avant de divulguer ses secrets (...) ».
L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a poursuivi hier sa diatribe contre la présence syrienne au Liban et le pouvoir, répondant au passage aux attaques lancées contre lui mercredi par le ministre de l’Information, Ghazi Aridi. Le général Aoun a estimé que « certains politiciens et certains responsables au niveau des médias en sont encore...