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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire MTV - Les deux hommes rendent hommage à la proposition Honein au sujet de l’article 68 Baalbacki et Karam s’étonnent du retard dans la nomination du nouveau tribunal des imprimés

L’Ordre de la presse et le syndicat des journalistes, par la voix de leurs présidents respectifs, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, se sont demandé dans un communiqué publié hier « pourquoi le choix de la nouvelle composition du tribunal des imprimés et la nomination de son président se font attendre à ce point. Alors que les mutations judiciaires ont déjà été publiées », et depuis suffisamment longtemps pour permettre ces nouvelles nominations. Les deux hommes parlent d’abord du consensus national qui a semblé se faire autour de la volonté, ou de la nécessité, de confiner le dossier de la fermeture de la MTV (et auparavant de RML et de Radio Nostalgie) dans les seules mains de la justice. Puisque la fermeture a été ordonnée par le tribunal des imprimés. Ils ajoutent que l’introduction d’un recours reste le meilleur moyen de revoir et de réviser ce jugement. D’abord pour en corriger les erreurs (telles que relevées par la note adressée à ce même tribunal des imprimés par les avocats des trois médias), et ensuite pour répondre aux attentes d’une opinion publique libanaise soucieuse aujourd’hui encore plus qu’hier de la liberté des médias. Tout cela dans un seul but : « que la MTV reprenne ses émissions le plus vite possible », dit le communiqué. Ainsi, poursuivent les deux hommes, ce retard dans la nomination des nouveaux membres du tribunal des imprimés (c’est celui-ci qui examinera le recours et qui statuera ensuite) « laisse désormais toute latitude, encore une fois, à de nombreuses exploitations à des fins politiques de la fermeture de la MTV. Avec, au centre de ces exploitations, le dossier des libertés que différentes parties se disputent âprement afin de réaliser, chacune, des visées qui lui sont propres », déplorent Mohammed Baalbacki et Melhem Karam. Mettant en garde contre les conséquences fâcheuses de ce retard sur l’unité nationale du pays et sur la situation des libertés. Ils ont ensuite réitéré les positions adoptées par l’Ordre et par le syndicat depuis la fermeture de la chaîne de télévision et qu’on pourrait résumer par la nécessité d’assurer au maximum les libertés des médias audiovisuels et de la presse, de les blinder contre tout ce qui pourrait leur nuire. Demandant notamment d’amender tous les textes de lois concernés en annulant toute possibilité de fermer un quelconque média sans avoir, au préalable, écouté la défense de ce dernier. À ce sujet, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam ont rendu hommage à la proposition du député de Baabda (et membre de KC) Salah Honein, qui vise à l’amendement (avec effet rétroactif) de l’article 68 de la loi électorale. Exhortant l’Exécutif et le Législatif de hâter la réalisation de cette initiative, afin qu’elle s’optimise et qu’elle finisse par englober la loi sur l’audiovisuel. En conclusion, les deux hommes ont réaffirmé leur volonté de continuer à défendre les libertés, en respectant tous les usages de la démocratie et en harmonie avec les principes d’entente nationale et d’un Liban « forteresse des libertés ».
L’Ordre de la presse et le syndicat des journalistes, par la voix de leurs présidents respectifs, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, se sont demandé dans un communiqué publié hier « pourquoi le choix de la nouvelle composition du tribunal des imprimés et la nomination de son président se font attendre à ce point. Alors que les mutations judiciaires ont déjà été publiées...