Actualités - OPINION
Arrêt sur image Le goût des autres
Par PLISSON Alain, le 07 septembre 2002 à 00h00
C’est une histoire qui en vaut bien une autre. Vous connaissez tous Julio Iglesias. Savez-vous qu’à ses débuts, dans la vie, il ambitionnait de devenir le Ronaldo de la péninsule ibérique jusqu’au jour où patatras, il se retrouva à l’hôpital avec un genou en pièces détachées. Ce jour-là, le football perdit un joueur mais la chanson y gagna un crooner! Comme une histoire peut en cacher une autre, j’ai découvert l’autre soir que notre Tony-animateur était en fait, à ses débuts, un Tony-basketteur. Et lui aussi un certain jour se retrouva sur le carreau avec un genou en compote. Ce jour-là, le basket perdit une de ses étoiles, mais la télé y gagna une vedette. Car c’est bien dans ce rôle que nous l’avons retrouvé, dans un documentaire que Charles Sawaya a réalisé à l’occasion des championnats du monde de basket à Indianapolis. Et Marwan Naggear, visiblement inspiré, lui a concocté un texte aux accents patriotiques susceptibles de faire vibrer la fibre de tous ceux pour qui le mot Liban n’est pas simplement un mot. Et lorsqu’au moment de conclure, un joueur noir vient quémander un autographe, je me suis moi aussi senti l’âme d’un groupie. Ce festival Tony fut suivi de la gigantesque promotion filmée dans le cadre de je ne sais quel opéra, où public et artistes, dans un bel élan, chantent sur des airs folkloriques connus les louanges de l’une de nos stations. Chapeau! L’effort est à la hauteur des ambitions. J’en suis resté baba, sans rhum! Et enfin, toujours au cours de la même soirée, filmé par Rima Rahbani, le récital que la grande Feyrouz donna en 99 à Las Vegas. Cette fois, mon coup de chapeau s’adresse à Rima dont je suis le parcours avec un intérêt qu’elle doit bien comprendre. Je l’ai vue faire ses premières armes derrière la caméra et je sais, à présent, qu’elle n’a rien à envier aux spécialistes du spectacle filmé. Sans doute parce que l’œil qu’elle pose sur Feyrouz est chargé de toute l’affectueuse admiration qu’elle porte à notre ambassadrice aux étoiles. Avec elle, la caméra a aussi un cœur. Alain PLISSON P.S.: Le goût des autres, film d’Agnès Jaoui avec Gérard Lanvin.
C’est une histoire qui en vaut bien une autre. Vous connaissez tous Julio Iglesias. Savez-vous qu’à ses débuts, dans la vie, il ambitionnait de devenir le Ronaldo de la péninsule ibérique jusqu’au jour où patatras, il se retrouva à l’hôpital avec un genou en pièces détachées. Ce jour-là, le football perdit un joueur mais la chanson y gagna un crooner! Comme une histoire peut en cacher une autre, j’ai découvert l’autre soir que notre Tony-animateur était en fait, à ses débuts, un Tony-basketteur. Et lui aussi un certain jour se retrouva sur le carreau avec un genou en compote. Ce jour-là, le basket perdit une de ses étoiles, mais la télé y gagna une vedette. Car c’est bien dans ce rôle que nous l’avons retrouvé, dans un documentaire que Charles Sawaya a réalisé à l’occasion des championnats du...