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Actualités - CHRONOLOGIE

Vague de réprobation dans les milieux politiques, toutes tendances confondues

La décision de fermeture de la MTV a provoqué un tollé et une vague de réprobation unanime dans les milieux politiques, toutes tendances confondues. Les personnalités qui ont commenté la mesure qui a frappé la MTV ont tiré la sonnette d’alarme, mettant en garde contre les dangers qui menacent la liberté d’expression et les libertés publiques, d’une manière générale. L’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, a qualifié la décision de fermeture de « grave erreur politique et nationale », soulignant que « les atteintes à la liberté d’information sont inadmissibles ». « Les retombées négatives de la fermeture d’un média dépassent de loin l’impact de l’infraction à un article d’une quelconque loi », a déclaré M. Hoss. Dans un communiqué de presse, le parti Kataëb a réaffirmé, pour sa part, son attachement aux libertés publiques, soulignant que « la liberté est une valeur absolue et un droit qui devrait être exercé à grande échelle ». Le parti Kataëb a souligné sur ce plan qu’il est disposé à défendre les libertés, « dont notamment la liberté d’information, y compris la liberté de la MTV, en dépit du fait que le parti est en désaccord avec la ligne de conduite politique suivie par cette chaîne de télévision ». Le Mouvement du renouveau démocratique du député Nassib Lahoud s’est élevé, de son côté, contre la décision de fermeture. Soulignant que cette mesure « revêt un caractère politique et vindicatif qui n’échappe à personne », le MRD affirme que la décision de fermeture vise à « mettre au pas les médias et permettre aux Services d’imposer leur contrôle sur la vie polique ». « Les dirigeants, affirme le MRD, doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas en même temps porter atteinte aux libertés publiques, d’une part, et, d’autre part, tenter de sauver l’économie nationale, effectuer des tournées électorales sous prétexte de favoriser le développement équilibré et parrainer le dialogue national. » Le député haririen Ahmed Fatfat a stigmatisé la décision de fermeture, soulignant la nécessité de revenir sur une telle mesure, « d’autant qu’elle intervient alors que le pays est le théâtre d’un dialogue national ». « Avec tout le respect que nous avons pour la justice, nous ne pouvons accepter la mesure prise à l’encontre de la MTV », a déclaré le député haririen. L’Union catholique internationale de la presse a souligné que la décision de fermer la MTV a constitué « un choc pour l’opinion publique », d’autant que les juristes ont souligné que cette mesure constitue une « décision arbitraire et politique qui porte atteinte à l’indépendance de la magistrature ». Le député Jean Obeid a déclaré pour sa part que « la fermeture de la MTV constitue une menace pour les médias audiovisuels, pour la presse, pour la vie politique et pour les libertés, en général ». Enfin, les Forces libanaises ont dénoncé « les forces occultes qui ont porté atteinte à l’un des porte-étendards de l’information libre ». « La décision de fermer la MTV, souligne le communiqué des FL, représente une nouvelle atteinte aux libertés et une réaction aux résultats de la dernière bataille électorale au Metn. »
La décision de fermeture de la MTV a provoqué un tollé et une vague de réprobation unanime dans les milieux politiques, toutes tendances confondues. Les personnalités qui ont commenté la mesure qui a frappé la MTV ont tiré la sonnette d’alarme, mettant en garde contre les dangers qui menacent la liberté d’expression et les libertés publiques, d’une manière générale. ...