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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique Issam Farès entend rester à l’écart des regroupements de toutes tendances

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a fait part de son intention de demeurer à l’écart des rassemblements politiques de toutes tendances, soulignant qu’il s’agissait pour lui d’un principe adopté dès son entrée dans la vie politique. « Au Liban, aucune fraction ne peut prétendre détenir toute la vérité. Voilà pourquoi je ne suis pas en mesure de me ranger entièrement d’un côté ou de l’autre » de l’échiquier politique, a déclaré M. Farès, dans une interview au quotidien al-Chark el-Awsat. Il a également exclu l’éventualité qu’il forme lui-même un quelconque regroupement politique, « car, Dieu merci, le nombre de blocs, de rassemblements et de partis politiques est amplement suffisant », a-t-il dit. M. Farès a indiqué qu’il avait plutôt l’intention d’agir « en vue de l’entente, du rapprochement des points de vue, de la consolidation de l’unité nationale et du regroupement de toutes les forces politiques autour des constantes nationales ». « Je soutiendrai toute initiative allant dans ce sens », a-t-il assuré. Il a d’autre part estimé que le pays « aurait peut-être besoin d’un gouvernement plus dynamique, plus efficace, plus crédible et plus populaire ». « Toutefois, a-t-il ajouté, un changement de cabinet nécessiterait un climat différent de celui qui prévaut actuellement » et plus particulièrement une entente à ce sujet entre le président de la République, Émile Lahoud, et le Premier ministre, Rafic Hariri. Il a également souligné que la composition de la Chambre des députés, la gravité de la situation régionale et la proximité du sommet de la francophonie, en octobre prochain, ne plaidaient pas non plus pour un changement de gouvernement dans l’immédiat. Interrogé sur les privatisations, M. Farès s’est déclaré en faveur de ce processus « pour un certain nombre de secteurs, à condition de prendre en compte les intérêts du Trésor, de ne pas limiter la souveraineté de l’État et son droit de contrôle et que les privatisations restent soumises aux règlementations en vigueur ».
Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a fait part de son intention de demeurer à l’écart des rassemblements politiques de toutes tendances, soulignant qu’il s’agissait pour lui d’un principe adopté dès son entrée dans la vie politique. « Au Liban, aucune fraction ne peut prétendre détenir toute la vérité. Voilà pourquoi je ne suis pas en mesure de me ranger...