Meeting Vibrants hommages à la mémoire de Riad Sarraf(PHOTO)

Une foule de personnalités était présente, hier, au meeting organisé à Miniara, au Liban-Nord, pour le quarantième jour du décès de Riad Sarraf, ancien député. Étaient notamment présents autour de la famille du défunt MM. Jean-Louis Cardahi et Fayez Ghosn, représentant respectivement les chefs de l’État, le général Émile Lahoud, et du Parlement, Nabih Berry, l’ancien président du Conseil, Sélim Hoss, les députés Abdel Rahman Abdel Rahman, Mohammed Yéhia, Mohammed Safadi, Mohammed Kabbara, Antoine Haddad, et Mohammed Berjaoui, représentant le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, les anciens ministres Georges Corm et Sami Minkara, les anciens députés Najah Wakim, Hassan Ezzeddine et Asaad Harmouche, ainsi que plusieurs autres personnalités. Prenant la parole à cette occasion, M. Hoss a relaté sa première rencontre avec Riad Sarraf « qui était venu me voir en 1992 pour exprimer le souhait de faire partie du Mouvement du salut et du changement que je me préparais à fonder. Il était soucieux de préciser qu’il croyait en l’action sociale et qu’il lui importait de faire partie d’un groupe qui n’était pas rattaché à une région ou à une confession déterminée ». L’ancien chef du gouvernement a ensuite salué « l’esprit de modération et la sagesse » du défunt ainsi que « son aversion des susceptibilités confessionnelles et régionales locales ». Il a souligné à quel point Riad Sarraf était attaché à l’opposition constructive qu’il considérait comme étant une nécessité démocratique, avant de mettre l’accent sur l’altruisme et le dévouement du député, médecin de profession. « Il a consacré sa vie, surtout durant les quinze années de guerre, à soigner les blessés à l’hôpital islamique de Tripoli, sans que la détérioration de la situation ne l’incite un jour à renoncer à son devoir humanitaire. Il mesurait son succès aux vies qu’il sauvait et aux douleurs qu’il atténuait, ce qui lui a valu les voix de Tripoli qui l’ont hissé à la Chambre », a indiqué M. Hoss. Comme lui, M. Fayez Ghosn a rendu un vibrant hommage au défunt avant que son fils, le mohafez de Beyrouth, Yaacoub Sarraf, ne prenne la parole au nom de la famille. « Il a vécu sa vie comme un acte de foi en Dieu. Les tentations n’ont jamais pu avoir raison de sa fermeté. À aucun moment il ne s’est vanté d’une gloire qu’il a méritée. Il ne s’est jamais plié devant un adversaire qui lui a tenu tête ou devant une faiblesse. Il n’a jamais eu peur de la guerre et il n’était pas effrayant en temps de paix », a déclaré M. Sarraf en s’engageant à poursuivre l’action de son père sur base des principes et des valeurs qu’il lui a inculqués.