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Actualités - CHRONOLOGIE

Réactions Le PSP refuse l’exploitation « sectaire » de la défense des libertés

Le premier anniversaire de la vague d’arrestations du 7 août 2001 continue de susciter des réactions dans les cercles politiques libanais. Le Parti socialiste progressiste (PSP) de M. Walid Joumblatt a réitéré hier son « attachement indéfectible au développement de la démocratie et à la défense des libertés », refusant toutefois l’« exploitation flagrante de ces principes à des fins sectaires ». « Avec les changements imposés par les événements du 11 septembre et les menaces que font peser Israël et les États-Unis sur la cause palestinienne et la nation arabe tout entière, il est maintenant devenu nécessaire de dépasser certains abus », ajoute le communiqué du PSP. Pour le bloc parlementaire regroupant les députés Farès Boueiz, Farid el-Khazen et Abbas Hachem, « la tragédie libanaise peut se résumer dans les sept questions suivantes : • Jusqu’à quand la démocratie restera-t-elle en danger, et le régime menacé de totalitarisme ? • Jusqu’à quand les services de renseignements resteront-ils plus puissants que le gouvernement, et les présidents plus puissants que les institutions ? • Jusqu’à quand la répression se poursuivra-t-elle ? • Jusqu’à quand l’État restera-t-il présent à Beyrouth, Jounieh, Zahlé et le Nord, et absent des camps de réfugiés palestiniens ? • Jusqu’à quand la dilapidation, la corruption, le vol, le partage du butin et les promesses mensongères se poursuivront-ils ? • Jusqu’à quand le régime poursuivra-t-il sa politique d’exil, d’emprisonnement et de persécutions ? • Jusqu’à quand les prestations du pouvoir continueront-elles à alimenter les extrémistes de tout bord ? » Le député Nehmetallah Abi Nasr a estimé, pour sa part, que les événements du 7 août 2001 constituaient une « tentative d’assassiner les libertés, la pensée et la réconciliation nationale au Liban ». Pour M. Massoud Achkar, le souvenir du 7 août 2001 « rappelle la lutte des jeunes qui ont été arrêtés, battus et emprisonnés pour la liberté, la souveraineté et l’indépendance du Liban, et pour leurs opinions politiques ». M. Achkar a appelé l’État « à libérer les prisonniers politiques et à cesser les attaques contre les médias ». Pour Me Ghassan Moukheiber, « il est parfois utile de garder en mémoire certaines pages honteuses de l’histoire de la patrie pour en tirer leçon et éviter de commettre deux fois la même faute ». Par ailleurs, dans une conférence de presse organisée par le Forum démocratique, l’ancien député, Habib Sadek, a appelé l’État à initier une réforme politique et à mettre sur pied un programme visant à résoudre la crise économique et sociale. Il a estimé que « les actes de violence du 7 août sont conformes à la ligne de conduite du pouvoir qui tente de s’ériger en régime totalitaire contre lequel nous avons déjà mis en garde à plusieurs reprises ». M. Sadek a ensuite reproché à l’État de n’avoir donné aucune suite aux revendications de l’opposition qui avait toujours réclamé « un dialogue national et des relations avec la Syrie basées sur un respect réciproque ». Mais, a-t-il poursuivi, le pouvoir est demeuré sur ses positions, « fort de l’appui syrien ». Il a également mis en garde contre toute atteinte aux libertés publiques, invitant les ONG à se « transformer en autant de boucliers levés pour la défense des droits constitutionnels ». La conférence de presse s’est déroulée notamment en présence des membres des Assises de Kornet Chehwane.
Le premier anniversaire de la vague d’arrestations du 7 août 2001 continue de susciter des réactions dans les cercles politiques libanais. Le Parti socialiste progressiste (PSP) de M. Walid Joumblatt a réitéré hier son « attachement indéfectible au développement de la démocratie et à la défense des libertés », refusant toutefois l’« exploitation flagrante de ces...