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Actualités - CHRONOLOGIE

SÉCURITÉ - Huit personnes tuées et 5 autres blessées par un planton endetté Terreur à la mutuelle des enseignants(photo)

« C’est un acte individuel, qui n’a aucune cannotation confessionnelle ». Le sang des huit victimes et des cinq blessés n’a pas encore séché sur le sol et les murs des bureaux où vient de se produire la plus terrible tragédie de ces dernières années, que les responsables multiplient, déjà, les propos qui se veulent rassurants. Il a fallu la colère d’un beau-père qui vient de perdre sa bru, la directrice de la mutuelle des enseignants à Mazraa, pour que l’on remarque tout haut que la plupart des victimes sont chrétiennes et le meurtrier, un musulman, venu de son village du Sud avec ses armes, déterminé à semer la mort. Ce qui ressort en tout cas des témoignages des survivants, c’est que le planton endetté, Ahmed Mansour, sommé de rembourser l’emprunt qu’il a contracté, a sciemment décidé de se venger et il a choisi ses victimes. Sur une base confessionnelle ou parce qu’il a un contentieux avec elles ? C’est lui qui répondra de son acte devant le premier juge d’instruction de Beyrouth. Mais déjà, l’avocat général a engagé contre lui des poursuites, qui pourraient lui valoir la peine capitale. À la caserne Hélou, le meurtrier commence à réaliser la gravité de son acte, mais il ne manifeste pas encore de remords. Par contre, chez les proches des victimes, le choc, la douleur sont immenses. Cette tragédie, la première du genre au Liban, pose, comme le relève le ministre de l’Intérieur, le problème de la détention d’armes par les citoyens. Le mal a été fait, il ne faut surtout pas qu’il se reproduise. Ce sont en tout cas les directives du président de la République à ceux qui mènent l’enquête, puisqu’il leur a demandé d’agir rapidement et de communiquer les résultats à l’opinion publique dans les plus brefs délais. Page 4
« C’est un acte individuel, qui n’a aucune cannotation confessionnelle ». Le sang des huit victimes et des cinq blessés n’a pas encore séché sur le sol et les murs des bureaux où vient de se produire la plus terrible tragédie de ces dernières années, que les responsables multiplient, déjà, les propos qui se veulent rassurants. Il a fallu la colère d’un beau-père...