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Les points de vue de Karamé et de Kanso

Le ministre du Travail, Ali Kanso, a estimé hier que la poursuite du conflit autour du dossier du cellulaire constitue un « réel danger » pour la stabilité politique du pays, « au moment même où nous avons besoin de conforter cette stabilité », a-t-il regretté. Selon lui, ce conflit hypothèque les chances d’investissements au Liban et menace la crédibilité du pays à l’étranger, « cette crédibilité dont nous avons particulièrement besoin pour la réussite de Paris II ». Plus concrètement, Ali Kanso préconise qu’au cas où, au 31 août, l’adjudication et les enchères échouent, la propriété du secteur de la téléphonie mobile « revienne à l’État en vertu de la loi. Il sera possible de donner la gestion de ce secteur aux deux sociétés actuelles (Cellis et LibanCell), qui exploiteraient le réseau pour le compte de l’État en contrepartie d’un pourcentage sur les bénéfices. Et nous continuerons, parallèlement, à travailler sur l’adjudication et les enchères internationales, dans un délai qui ne dépasserait pas la fin de l’année » 2002, a proposé le ministre du Travail. Qui a en outre appelé le ministère des Télécommunications à mettre sur pied un dialogue « sérieux et pondéré » avec Cellis et LibanCell afin de régler « à l’amiable » tous les points de conflit entre elles deux et l’État. Quant à l’ancien Premier ministre Omar Karamé, il a affirmé soutenir la proposition du président de la République et du ministre des Télécommunications en ce qui concerne le règlement du dossier du cellulaire, puisque ladite proposition « vise à remettre dans l’escarcelle du Trésor tout l’argent drainé par le cellulaire ». Se demandant pourquoi « l’on fait le lien entre le dossier du cellulaire et la tenue de Paris II », le leader nordiste a réitéré son attachement à la nécessité que l’État recouvre l’ensemble de ses droits, qu’il mette un terme au gaspillage et qu’il réforme l’Administration.
Le ministre du Travail, Ali Kanso, a estimé hier que la poursuite du conflit autour du dossier du cellulaire constitue un « réel danger » pour la stabilité politique du pays, « au moment même où nous avons besoin de conforter cette stabilité », a-t-il regretté. Selon lui, ce conflit hypothèque les chances d’investissements au Liban et menace la crédibilité du pays à...