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Actualités - CHRONOLOGIE

Social Grève, lundi, des minibus au diesel

Les transports en commun pourraient être gravement perturbés, lundi, à Beyrouth et dans la plupart des grandes villes du Liban, par une grève des propriétaires de minibus au diesel, qui comptent sur ce mouvement pour mesurer leur force et faire pression sur le gouvernement pour retarder le délai qui leur a été fixé pour convertir leurs moteurs et passer à l’essence. Ce délai a été fixé, par le gouvernement, au 15 juillet. La décision de grève a été annoncée hier par le président du syndicat des propriétaires de minibus de louage, Abdallah Hamadé. À l’issue d’une réunion au siège du syndicat, M. Hamadé a appelé l’ensemble du secteur des transports en commun, compagnies et associations, à suivre l’ordre de grève. M. Hamadé a demandé au Conseil des ministres et à l’Assemblée nationale de se réunir immédiatement pour trouver une solution équitable à cette question. Il a fait assumer à ces deux instances la responsabilité de ce qui pourrait résulter de l’application du décret 341 qui stipule l’arrêt des bus fonctionnant au mazout. Certains ministres ne sont pas insensibles à cet appel et jugent que les propriétaires de minibus au diesel sont dans leurs droits et doivent être indemnisés. En effet, au début des années 90, le Premier ministre Rafic Hariri avait légalisé l’achat des minibus au mazout et encouragé le développement des transports en commun et des transports publics, pour résoudre les problèmes de circulation qui se posaient. De ce fait, les propriétaires de minibus ont droit à une indemnisation, estime-t-on dans certains cercles officiels. De plus, les propriétaires eux-mêmes assurent que les compagnies importatrices ne disposent pas de suffisamment de moteurs de remplacement et affirment qu’ils vont devoir chômer, en attendant que ces engins soient disponibles. On rappelle que les taxis au diesel ont été retirés de la circulation depuis le 15 juin.
Les transports en commun pourraient être gravement perturbés, lundi, à Beyrouth et dans la plupart des grandes villes du Liban, par une grève des propriétaires de minibus au diesel, qui comptent sur ce mouvement pour mesurer leur force et faire pression sur le gouvernement pour retarder le délai qui leur a été fixé pour convertir leurs moteurs et passer à l’essence. Ce...