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Actualités - CHRONOLOGIE

Inauguration de la chancellerie française à Beyrouth Le chef du Quai d’Orsay rend hommage aux victimes françaises, tombées durant la guerre(photo)

«Si je suis en retard, c’est au nom de la qualité des relations libano-françaises. Les discussions au ministère des Affaires étrangères ont duré plus que prévu ». C’est par une note amicale que le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, s’est excusé de son retard auprès des invités. M. de Villepin a inauguré hier soir les nouveaux bâtiments de la chancellerie française, rue de Damas. Opérationnels depuis octobre dernier, les nouveaux locaux de l’ambassade française n’attendaient plus pour être inaugurés que « la venue d’un haut responsable français », comme l’indique une source proche de l’ambassade. Il s’agit d’un grand bâtiment moderne de quatre étages adjacent à l’Espace culturel français. Accompagné de l’ambassadeur de France Philippe Lecourtier, le convoi du ministre est arrivé à 20h30 au siège de la nouvelle chancellerie où l’attendait de nombreuses personnalités libanaises et françaises. Accueilli par Rachid Jalkh, membre du conseil municipal de Beyrouth, le ministre s’est dirigé vers l’entrée principale du bâtiment pour dévoiler la plaque commémorative avant de couper le ruban rouge. Il devait ensuite s’adresser à une centaine de personnes, dont les employés de l’ambassade. Reprenant une phrase chère au général de Gaulle, « la France connaît, estime et aime le Liban », M. de Villepin profite de l’occasion pour réaffirmer, à partir d’une tribune installée en plein air, le soutien de la France au pays du Cèdre, notamment dans sa tâche de reconstruction entreprise depuis 1990, saluant la mémoire des Français tués pendant la guerre au Liban. « C’est avec une grande émotion que j’inaugure cette ambassade », dit-il, en citant l’ambassadeur Louis Delamare, assassiné en 1981, le général Christian Gouttières, attaché militaire, abattu en 1988, et le chercheur Michel Seurat dont la mort en captivité a été annoncée en 1986. Je.J.
«Si je suis en retard, c’est au nom de la qualité des relations libano-françaises. Les discussions au ministère des Affaires étrangères ont duré plus que prévu ». C’est par une note amicale que le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, s’est excusé de son retard auprès des invités. M. de Villepin a inauguré hier soir les nouveaux...