Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Kornet Chehwane - Souhaid, Bone, Moawad et Samir Frangié reçus par Berry et Karamé « La Syrie n’est ni un pays terroriste ni l’équivalent d’Israël, mais elle doit se retirer du Liban »(photo)

Les députés Farès Souhaid, Mansour Ghanem el-Bone et Nayla Moawad, ainsi que Samir Frangié, ont continué hier, au nom de Kornet Chehwane (KC), à expliciter et à éclaircir les tenants et autres aboutissants du congrès maronite de Los Angeles. Première escale : place de l’Étoile, chez Nabih Berry. Pour « mettre dans l’ambiance du congrès de LA », selon Farès Souhaid, le président de la Chambre. Qui, la veille, avait évoqué avec le chef du PSNS Gebrane Arayji, l’éventualité de la tenue d’un congrès de la diaspora. « Nous avons effectué un tour d’horizon de tout ce qui est né de ce congrès, des réactions précipitées de certains pôles politiques » qui n’avaient pas attendu les résultats du congrès pour s’exprimer, a déclaré le député de Jbeil. Qui a rapporté l’intérêt du n° 2 de l’État pour tout ce qui concerne la diaspora en tant que « force vive capable d’influer sur chaque capitale du monde ». Et lorsque l’un des journalistes a rappelé à Farès Souhaid que Nabih Berry a été l’un des détracteurs les plus virulents du congrès de LA, le député a indiqué que la délégation de KC avait réaffirmé devant le président de la Chambre que tout ce qui a été dit, au Liban, à propos du rééquilibrage des relations libano-syriennes, « et qui a même été repris au sein des institutions de l’État », a été répété, « sur un ton différent », dans la métropole californienne. Mais que le congrès de Los Angeles « n’est sorti en rien de l’éthique politique » suivie par KC et par ses membres. « L’Exhortation apostolique est la base idéologique et culturelle de notre politique », a affirmé le député de Jbeil. Qui a ensuite évoqué le document présenté par le Congrès US, rappelé ses trois points – le retrait syrien du Liban, la qualification de la Syrie de pays terroriste et l’imposition aux Syriens de sanctions financières – et réaffirmé que le communiqué de Los Angeles n’a retenu que le premier de ces trois points : le retrait syrien. « Il n’y a donc rien eu de surprenant à ce que l’on réitère cette demande à partir du territoire américain, puisque c’est notre credo, ici, au Liban », a souligné Farès Souhaid. Qui a assuré que KC refuse catégoriquement que la Syrie soit étiquetée de terroriste ou qu’elle soit traitée à l’instar d’Israël. « Ce qui ne nous empêche pas d’être intraitables en ce qui concerne la correction des relations libano-syriennes, en commençant par un redéploiement des forces de Damas jusqu’à leur retrait total du Liban sur base d’un calendrier », a-t-il ajouté. Autre escale de la délégation de KC : le domicile de l’ancien n° 3 de l’État, Omar Karamé. Dans le même but : le « mettre dans l’ambiance ». Interrogé sur « l’antinomie » entre les déplacements de KC et ceux de Walid Joumblatt, Farès Souhaid s’est tout naturellement refusé à juger les actions du député du Chouf, se contentant de souligner que KC s’en allait rencontrer « tous ceux qui croient, avec constance, aux valeurs de coexistence – une coexistence qui donne à notre pays son véritable sens ». Et de préciser qu’avec Omar Karamé, KC partage un espace politique commun, de nombreux points communs. Ajoutant, interrogé sur le point de savoir s’ils allaient se rendre auprès de Walid Joumblatt ou de Sleimane Frangié, que le regroupement de l’opposition allait visiter bon nombre de personnalités, à commencer par l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini. Sur le pourquoi de tous ces déplacements, il a déclaré que le but était la complémentarité entre les différentes forces nationales afin de garantir « la souveraineté et l’indépendance » du Liban. À travers le concept de la solidarité entre les différents partenaires locaux et la reformulation entière d’un autre concept, celui de la coexistence. Quant à Omar Karamé, il a déclaré que l’important, c’était le contenu du communiqué final, et « l’opposition des représentants de la métropole aux propositions faites au cours de ce congrès ». Souhaitant que Farès Souhaid médiatise cette opposition et le point de vue des Libanais du Liban auprès de l’opinion publique. Et appelant de nouveau au dialogue entre toutes les factions libanaises, il a accusé les trois présidences de « manquer, à ce niveau-là, à leurs responsabilités. C’est grâce au dialogue que l’on pourra arriver à garantir l’unité du Liban, et l’immuniser contre les complots qui le visent », a-t-il poursuivi. Précisant qu’il ne partageait pas « tout » ce qui a été publié dans le communiqué final du congrès maronite, il a refusé, sur un autre plan, de commenter le qualificatif de « déclaration ministérielle » donné par un journaliste au discours du prince al-Walid au cours de l’inauguration, avant-hier, du Mövenpick. Se contentant d’affirmer, en réponse à une autre question au sujet des déplacements parallèles du chef du PSP et de KC, que la bataille pour la présidence était totalement hors sujet aujourd’hui. Appuyé en cela, et catégoriquement, par Nayla Moawad.
Les députés Farès Souhaid, Mansour Ghanem el-Bone et Nayla Moawad, ainsi que Samir Frangié, ont continué hier, au nom de Kornet Chehwane (KC), à expliciter et à éclaircir les tenants et autres aboutissants du congrès maronite de Los Angeles. Première escale : place de l’Étoile, chez Nabih Berry. Pour « mettre dans l’ambiance du congrès de LA », selon Farès Souhaid,...