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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Les accusés affirment avoir été scandalisés par les opinions de l’évêque Mandats d’arrêt à l’encontre des agresseurs de Mgr Grégoire Haddad

Le premier juge d’instruction du Mont-Liban Joseph Azzi a interrogé hier l’agresseur de Mgr Grégoire Haddad, Carlos Abboud (28 ans), et ses deux camarades, Raymond Makhlouf (37 ans) et Antonios Bassim (29 ans), avant de délivrer trois mandats d’arrêt contradictoires à leur encontre. Les trois jeunes hommes sont passibles des peines prévues à l’article 317 du code pénal : « Des délits susceptibles de porter atteinte à l’unité nationale ou de troubler l’harmonie entre les divers éléments de la population ». La peine maximum prévue à cet article est de trois ans de prison. La responsabilité des coups portés à l’évêque est assumée par le seul Carlos Abboud. Ses camarades sont jugés coupables d’outrages publics et d’insultes. L’interrogatoire des trois jeunes gens s’est déroulé en présence de leurs avocats. Les accusés ont affirmé avoir agi sous le coup de la colère, affirmant avoir été scandalisés dans leur foi et leurs convictions religieuses par les propos de l’évêque. Le magistrat instructeur a ordonné leur écrou et a fixé la prochaine audience au 3 juillet, pour recueillir les dépositions de plusieurs témoins de l’incident, dont le P. Sami Mehanna. M. Azzi a également demandé à visionner une copie de la scène , filmée par le cameraman de la LBC. Mgr Grégoire Haddad avait été frappé et jeté à terre vendredi dernier devant l’immeuble de Télé-Lumière, à Dora, à l’issue d’un échange verbal très tendu au sujet de certaines prises de position théologiques qu’il avait adoptées dans une série d’émissions. L’évêque, pour sa part, a accordé son pardon à son agresseur, originaire de Zghorta, mais ce geste ne suspend pas pour autant l’action du parquet.
Le premier juge d’instruction du Mont-Liban Joseph Azzi a interrogé hier l’agresseur de Mgr Grégoire Haddad, Carlos Abboud (28 ans), et ses deux camarades, Raymond Makhlouf (37 ans) et Antonios Bassim (29 ans), avant de délivrer trois mandats d’arrêt contradictoires à leur encontre. Les trois jeunes hommes sont passibles des peines prévues à l’article 317 du code pénal...