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Diplomatie Le Liban « inquiet » de la tension entre l’Inde et le Pakistan

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a fait part hier de son « inquiétude » à l’égard de l’aggravation de la tension ces jours derniers entre l’Inde et le Pakistan. M. Hammoud a souligné, dans une déclaration à la presse, que le Liban entretenait de bonnes relations avec les deux pays et qu’à ce titre, il souhaitait que la paix soit instaurée entre eux, d’autant que « les circonstances que traverse le monde actuellement » l’imposent. Le ministre a appelé les deux puissances nucléaires à « faire preuve de retenue et ouvrir la voie à des négociations » pour régler pacifiquement leur conflit. Sur un autre plan, M. Hammoud a accusé Israël de poursuivre l’application de « la stratégie qu’il avait entamée au lendemain du sommet arabe » de Beyrouth en continuant à mener des incursions dans les villes et villages palestiniens « dans le but d’affaiblir la résistance palestinienne à l’occupation ». « Tant que l’occupation durera, la résistance se poursuivra », a-t-il dit. Par ailleurs, le chef de la diplomatie s’est entretenu hier au téléphone avec ses homologues égyptien, Ahmad Maher, et omanais, Youssef ben Aloui, ainsi qu’avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Les ministres arabes doivent s’entendre sur un lieu et une date précise pour la prochaine réunion du comité de suivi de la Ligue arabe, censé se tenir en juin prochain. Les fermes de Chebaa, seule ombre au tableau « sur le Golan syrien » Des passages d’un récent rapport du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, au Conseil de sécurité, au sujet de la situation prévalant sur le Golan syrien, n’ont pas manqué de susciter l’irritation de certains milieux officiels à Beyrouth, qui reprochent à M. Annan de continuer à ignorer superbement la position officielle libanaise au sujet des fermes de Chebaa, considérées par l’Onu comme appartenant à la Syrie. Une source ministérielle, citée par notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane relève, en effet, que le secrétaire général a usé d’un procédé détourné pour réaffirmer la syrianité des fermes de Chebaa. Le rapport qui, comme celui que dresse M. Annan chaque six mois au sujet de la situation au Liban-Sud et des activités de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), concernait cette fois-ci la Fnuod (Force des Nations unies pour l’observation du désengagement), installée sur le Golan. Le texte note qu’au cours des six derniers mois, « la situation dans la région comprise dans le champ d’opérations de la Fnuod a été généralement calme, à l’exception du secteur des fermes de Chebaa, qui fait l’objet d’un litige à la frontière libanaise ». Cette formulation est certes en parfaite harmonie avec la position des Nations unies, qui ont jusqu’ici rejeté toutes les « preuves » apportées par le Liban et la Syrie sur la libanité des fermes de Chebaa. Mais, pour la source ministérielle, en adoptant une telle position, M. Annan ne s’oppose pas seulement à la volonté du Liban et de la Syrie, mais aussi à celle de tous les pays arabes, qui ont entériné le point de vue libanais lors du sommet de Beyrouth, et dans une certaine mesure à celle de l’Union européenne et de la Russie, ces deux dernières ayant fait preuve de compréhension à l’égard du Liban en l’appelant à tenter de libérer les fermes de Chebaa par la diplomatie.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a fait part hier de son « inquiétude » à l’égard de l’aggravation de la tension ces jours derniers entre l’Inde et le Pakistan. M. Hammoud a souligné, dans une déclaration à la presse, que le Liban entretenait de bonnes relations avec les deux pays et qu’à ce titre, il souhaitait que la paix soit instaurée entre...