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Actualités - CHRONOLOGIE

SOCIAL - Réunion au Sérail avec Hariri, Siniora, Frangié et Adaïmi Les hôpitaux seront réglés en bons du Trésor

Le contentieux entre les hôpitaux et le gouvernement a été réglé hier à la faveur d’une réunion qui s’est tenue au Sérail, sous la présidence du Premier ministre, Rafic Hariri. À partir de lundi, le ministère des Finances va commencer à régler aux hôpitaux les sommes qu’il leur doit et qui s’élèvent à 600 milliards de livres, mais sous forme de bons du Trésor. La réunion s’est tenue en présence des ministres de la Santé, Sleiman Frangié, des Finances, Fouad Siniora, de la Défense, Khalil Hraoui, du président du syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, Fawzi Adaïmi, et de représentants des FSI, du corps médical de l’armée et de la mutuelle des fonctionnaires de l’État. Dans sa déclaration à la presse, le Dr Adaïmi a indiqué que les arriérés des hôpitaux ont été évalués au cours de la réunion et que le chef du gouvernement a assuré formellement que le ministère des Finances commencera à partir de lundi et jusqu’au 10 juin à régler aux hôpitaux les sommes qu’il leur doit, mais sous forme de bons du Trésor qu’ils peuvent escompter auprès d’une banque ou bloquer afin de profiter des intérêts. Prié de dire quel sera le sort des malades qui se font soigner aux frais de l’État et que les hôpitaux avaient décidé de refuser d’admettre tant que le ministère des Finances ne leur réglait pas leurs arriérés, Le Dr Adaïmi a répondu en parlant de « réaction positive » de la part du syndicat, avant d’indiquer qu’il communiquera la décision du chef du gouvernement au conseil d’administration de son syndicat puis à l’assemblée générale. De son côté, M. Siniora a expliqué que l’accord avec les hôpitaux « a pu être conclu lorsqu’une distinction a été établie entre ce qui a été rapporté au sujet des engagements financiers de 600 milliards de livres à l’égard de ces établissements et le chiffre réel, qui ne dépasse pas les 240 milliards de livres ». Les fonds qui seront débloqués par son département s’élèvent à 35 milliards de livres, a-t-il ajouté, expliquant que ce chiffre représente le montant des factures qui ont été vérifiées. « La somme restante, soit près de 205 milliards de livres, se trouve toujours auprès du ministère de la Santé et fait l’objet d’un contrôle », a déclaré M. Siniora. Avant la réunion, M. Hariri avait reçu M. Ali el-Khalil, député de Tyr, qui a soulevé avec lui des questions en rapport avec la reconstruction et le développement du Liban-Sud, après le retrait israélien de mai 2000. Selon le parlementaire, il est impératif que l’État assure les services élémentaires dans la partie méridionale du pays, en dépit de ses difficultés financières. M. Khalil a affirmé comprendre les raisons des pressions économiques auxquelles le pays est soumis de la part de certaines puissances occidentales. « Mais ce que nous ne comprenons pas, a-t-il dit, ce sont les raisons pour lesquelles les États arabes n’honorent pas leurs engagements vis-à-vis du Liban ». Plus tard, le chef du gouvernement a reçu le directeur général de la sécurité de l’État, le général Édouard Mansour, pour une évaluation de la situation dans le pays sur le plan de la sécurité.
Le contentieux entre les hôpitaux et le gouvernement a été réglé hier à la faveur d’une réunion qui s’est tenue au Sérail, sous la présidence du Premier ministre, Rafic Hariri. À partir de lundi, le ministère des Finances va commencer à régler aux hôpitaux les sommes qu’il leur doit et qui s’élèvent à 600 milliards de livres, mais sous forme de bons du Trésor....