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Actualités - CHRONOLOGIE

Nasrallah à Damas pour présenter ses condoléances au chef du FPLP-CG La Jordanie dément toute implication dans l’assassinat du fils de Jibril

Le dépouille mortelle de Jihad Jibril, fils aîné du chef du Front populaire pour la libération de la Palestine – Commandement général (FPLP-CG), tué lundi dernier dans un attentat à Beyrouth, a été transférée hier à Damas. Les obsèques auront lieu cet après-midi dans le camp de réfugiés palestiniens d’al-Yarmouk, à une dizaine de kilomètres de la capitale syrienne. Le fils du dirigeant palestinien a été tué lorsqu’une bombe placée dans sa voiture a explosé alors que le véhicule se trouvait à Tallet el-Khayat. Le procureur général de la République, Adnane Addoum, a indiqué hier sur ce plan que deux suspects avaient été arrêtés dans cette affaire, le concierge de l’immeuble où logeait la victime, ainsi qu’un des garde du corps (de la famille Kaouche). Le chef du FPLP-CG avait accusé lundi les services de renseignements jordaniens d’être impliqués dans l’assassinat de son fils. La Jordanie a toutefois catégoriquement démenti hier être impliquée dans cet assassinat. « Toute accusation en ce sens est complètement fausse (...). La Jordanie dénonce catégoriquement tous les assassinats quels qu’en soient les motifs, et n’a jamais pris pour cible aucun de ses frères arabes, palestinien ou autre », a déclaré un responsable jordanien dans un communiqué reçu par l’AFP. M. Jibril avait mis en cause implicitement les services de renseignements jordaniens dans l’assassinat de son fils. Dans une interview à la télévision qatariote al-Jazira, il avait accusé les services jordaniens d’être « devenus un simple outil aux mains du Mossad (les services de renseignements israéliens) et des renseignements américains ». « Nous avons des preuves, car certains éléments que nous avons entraînés au Liban, en Syrie et dans d’autres pays avaient été arrêtés par les services de renseignements en Jordanie (...) avant d’être remis aux autorités israéliennes ». Commentant les accusations de M. Jibril, le responsable jordanien susmentionné a souligné que « la Jordanie, qui entretient des relations étroites avec le Liban, tient à préserver et défendre la sécurité du Liban. Il est hors de question que la scène libanaise soit la cible d’une telle action de la part de la Jordanie », a-t-il déclaré. Au plan libanais, plusieurs personnalités politiques locales ont vivement stigmatisé hier l’assassinat de Jihad Jibril. Le ministre Pierre Hélou a invité sur ce plan les autorités libanaises à tout mettre en œuvre afin de démasquer les auteurs de cet attentat. M. Hélou a exprimé la crainte que l’assassinat de Jibril donne l’impression à l’étranger que la sécurité n’est pas contrôlée au Liban. M. Atef Majdalani, député de Beyrouth, a affirmé que « ce crime porte en lui d’une manière claire les empreintes israéliennes ». « Cet acte constitue l’indice d’un développement politique et sécuritaire majeur qui apporte la preuve qu’Israël rejette toute tentative arabe ou internationale de relancer les négociations de paix », a déclaré M. Majdalani. Signalons, enfin, que le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, s’est rendu hier à Damas afin de présenter ses condoléances au chef du FPLP-CG. De son côté, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah est entré en contact par téléphone avec M. Jibril afin de lui exprimer ses sympathies à la suite de l’assassinat de son fils.
Le dépouille mortelle de Jihad Jibril, fils aîné du chef du Front populaire pour la libération de la Palestine – Commandement général (FPLP-CG), tué lundi dernier dans un attentat à Beyrouth, a été transférée hier à Damas. Les obsèques auront lieu cet après-midi dans le camp de réfugiés palestiniens d’al-Yarmouk, à une dizaine de kilomètres de la capitale...