Des centaines de réfugiés palestiniens au Liban ont commémoré hier la « Nakba » (catastrophe) que fut pour eux la création d’Israël en 1948, insistant sur leur droit à retourner sur la terre qu’ils ont quittée. Deux cents réfugiés ont défilé dans le camp de Chatila, dans la banlieue sud de Beyrouth. Au Liban-Sud, un millier de Palestiniens et de Libanais ont organisé un sit-in à Tyr. « Nous ne pardonnerons jamais aux États-Unis leur appui à l’entité sioniste », pouvait-on lire sur une banderole arborée par des jeunes qui scandaient : « La Palestine nous appartient, nous y retournerons ». Dans un mémorandum adressé au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, les manifestants ont demandé que le Premier ministre israélien Ariel Sharon « soit traduit devant la justice pour crimes contre l’humanité à la suite des massacres qu’il a commis dans le camp de Jénine ».
Des centaines de réfugiés palestiniens au Liban ont commémoré hier la « Nakba » (catastrophe) que fut pour eux la création d’Israël en 1948, insistant sur leur droit à retourner sur la terre qu’ils ont quittée. Deux cents réfugiés ont défilé dans le camp de Chatila, dans la banlieue sud de Beyrouth. Au Liban-Sud, un millier de Palestiniens et de Libanais ont organisé...
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