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Actualités - CHRONOLOGIE

DIPLOMATIE - L’ambassadeur américain reçu par Mahmoud Hammoud La conférence internationale s’inspirera notamment de l’accord de Madrid, affirme Vincent Battle(photo)

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a estimé hier que la conférence internationale sur la paix n’est encore qu’au stade de projet, affirmant que le Liban allait poursuivre ses contacts avec l’ensemble des parties concernées, de manière à mettre à plat les points de vue, les expectatives et les desiderata des uns et des autres. Une conférence dont un des points nodaux serait l’initiative de paix arabe, selon le locataire du palais Bustros. Qui a rappelé également qu’il fallait attendre pour voir quels seraient les autres dossiers qui viendraient se greffer à l’ordre du jour de cette conférence. Mahmoud Hammoud – qui recevait hier l’ambassadeur US à Beyrouth Vincent Battle – a été interrogé sur l’absence du Liban au sommet de Charm el-Cheikh, qui se tiendra demain samedi entre le prince héritier saoudien, ainsi que les présidents égyptien et syrien, qui débattront de ce qui a été dernièrement décidé aux États-Unis concernant l’opération de paix dans la région. « Le Liban n’a pas été marginalisé, il y a eu bon nombre de sommets similaires qui se sont tenus entre ces leaders-là et au même endroit, sans que le Liban y soit présent », a répondu, très diplomatiquement, le ministre des AE. Qui a catégoriquement nié l’existence de toute discorde arabo-arabe qui aurait empêché à ce jour la tenue de la première réunion officielle des ministres des AE, membres du comité issu de l’initiative arabe de paix née pendant le dernier sommet de Beyrouth. Avec le diplomate américain, Mahmoud Hammoud a évoqué l’intense activité diplomatique ces derniers jours à Washington, liée à l’opération de paix au Proche-Orient. Vincent Battle, au sortir de son entretien, a qualifié ce dernier « d’utile ». Déclarant que le président US George W. Bush a personnellement redynamisé, de concert avec le secrétaire d’État Colin Powell, la diplomatie américaine dans cette région du monde. Et en accord avec l’UE, la Russie et l’Onu. Le locataire de la Maison-Blanche, a rappelé Vincent Battle, a multiplié les contacts intensifs avec un ensemble de leaders arabes et régionaux à Washington la semaine dernière. Résultat immédiat : un appel à la tenue d’une conférence internationale dont on préciserait, « avec forces détails », la forme et l’ordre du jour dans les semaines à venir. Tout cela, dans le but de trouver une solution à la crise du P-O : « La conférence sera clairement basée – et c’est ce qu’avait demandé le président Lahoud – sur les résolutions internationales, ainsi que sur les résolutions onusiennes liées à l’accord de Madrid, comme sur l’essentiel de l’initiative de paix arabe née du sommet de Beyrouth. La conférence se basera aussi sur la vision du président Bush et de Colin Powell autour de la naissance d’un État palestinien ». Et au sujet de l’éventuelle participation du Liban à cette conférence, Vincent Battle a insisté sur le fait que « pour l’instant », il ne pouvait faire aucune déclaration ni donner aucune précision sur l’ordre du jour ou la participation de tel ou tel pays.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a estimé hier que la conférence internationale sur la paix n’est encore qu’au stade de projet, affirmant que le Liban allait poursuivre ses contacts avec l’ensemble des parties concernées, de manière à mettre à plat les points de vue, les expectatives et les desiderata des uns et des autres. Une conférence dont un des...