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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - Le redéploiement syrien a été décidé le 3 mars, indique le chef de l’État Lahoud accuse Israël de « saborder l’initiative de paix arabe »(PHOTOS)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a souligné la nécessité de renforcer la solidarité qui s’est manifestée entre Arabes à l’occasion du sommet de Beyrouth, et ce en mettant en application les résolutions prises et «en confortant le climat des réconciliations interarabes qui a prévalu lors de la réunion». Devant le vice-président irakien Taha Yassine Ramadan qu’il a reçu hier au palais de Baabda, le président Lahoud a déclaré qu’Israël «persiste dans son agression sauvage contre le peuple palestinien sans tenir compte des appels lancés en vue d’y mettre fin». Selon lui, «c’est par le biais de ce génocide auquel il se livre» que l’État hébreu compte «saborder l’initiative de paix arabe, qui a bénéficié du soutien de la communauté internationale». À ses yeux, il est clair en effet que Tel-Aviv cherche à «empêcher l’instauration d’une paix juste, globale et permanente au Proche-Orient». Face à l’attitude agressive de l’État hébreu, les Arabes doivent réagir «en affichant une plus grande solidarité et en incitant la communauté internationale à assumer entièrement ses responsabilités», a précisé le président Lahoud. Le redéploiement syrien Par ailleurs, selon une source gouvernementale citée par l’agence de presse al-Markaziah, lors de la réunion du Conseil des ministres, la veille, le président de la République avait notamment rendu compte de ses entretiens avec son homologue syrien Bachar el-Assad, le 3 mars. Il avait affirmé que «la question du redéploiement des forces syriennes au Liban était l’un des points sur lesquels ils s’étaient entendus». S’adressant aux ministres présents à la réunion, M. Lahoud avait en outre indiqué que «la visite du président Assad à Beyrouth et la réunion du Conseil supérieur libano-syrien ont abouti à de nombreux résultats positifs dans les domaines politique, économique et stratégique, qui confirment le souci de la Syrie de veiller à l’unité, à la sécurité, à la souveraineté et à l’arabité du Liban». Sur un autre plan, le président Lahoud avait informé les ministres de la satisfaction des dirigeants arabes quant à la préparation et à l’organisation du sommet. Il avait affirmé d’autre part que «le sommet a rejeté toute forme d’implantation des réfugiés palestiniens au Liban, à la demande expresse de Beyrouth». Autre succès remporté par la diplomatie libanaise : à l’initiative du Liban, le sommet a approuvé la distinction qu’établit ce dernier entre le terrorisme et le droit à la résistance contre l’occupation étrangère. Toujours selon le président de la République, la réunion des dirigeants arabes s’est caractérisée non seulement par ses «résolutions historiques», mais aussi par «les réconciliations entre l’Arabie saoudite, le Koweït, le sultanat d’Oman d’une part, et l’Irak d’autre part». Pour en revenir au redéploiement des troupes syriennes dans le pays, le chef de l’État a précisé que cette opération avait lieu conformément à l’accord de Taëf. «C’est bien ce qui confirme la solidité et la profondeur des relations fraternelles entre le Liban et la Syrie», a-t-il dit devant les ministres avant de rappeler que Damas a toujours soutenu le Liban face aux complots dont celui-ci est victime, en l’occurrence, «la partition, l’implantation des Palestiniens et les agressions militaires israéliennes permanentes contre le Liban». Pour M. Lahoud, «le peuple libanais considère cette mesure (de redéploiement) comme une preuve de la profondeur des relations entre les deux pays frères». Il a rendu hommage dans ce cadre à «la vision historique qu’a le président Hafez el-Assad». «Les initiatives prises aujourd’hui par le président Bachar el-Assad constituent en fait la concrétisation de cette vision», a ajouté le chef de l’État. Condamnant enfin l’attitude de l’ennemi israélien, «qui fuit la paix» et qui «cherche à porter un coup fatal à l’intifada pour imposer par la force sa politique de sécurité au détriment de toute stratégie de paix», le président de la République a affirmé que cette politique est «vouée à l’échec». Il a estimé que la communauté internationale assume «une grande responsabilité dans la mesure où il lui incombe de mettre un terme à la politique sanglante d’Israël qui menace la stabilité de toute la région».
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a souligné la nécessité de renforcer la solidarité qui s’est manifestée entre Arabes à l’occasion du sommet de Beyrouth, et ce en mettant en application les résolutions prises et «en confortant le climat des réconciliations interarabes qui a prévalu lors de la réunion». Devant le vice-président irakien Taha...