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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Le projet d’un compte spécial pour la dette publique serait adopté aujourd’hui « Dialogue ouvert » de Hariri avec les organismes économiques

Le Conseil des ministres devrait adopter aujourd’hui un projet de loi sur l’ouverture d’un compte spécial pour la gestion de la dette publique auprès de la Banque du Liban. Soucieux cette fois-ci de consulter les organismes économiques à ce sujet pour éviter des réactions négatives du type de celles provoquées par l’abolition de la protection des agences exclusives, le chef du gouvernement Rafic Hariri a décidé de réunir ces instances pour un «dialogue ouvert» à l’occasion duquel «toutes les vérités seront dites». C’est ce qu’affirme l’une des personnalités qui participeront aujourd’hui à ce débat. Interrogée par L’Orient-Le Jour, cette même source s’inquiète surtout de l’identité de l’autorité qui devra gérer ce compte. Car, selon elle, les organismes économiques ont beaucoup de reproches à faire au gouvernement qui n’en est pas à sa première «bévue», mais la question la plus problématique demeure celle du déficit. Du reste, les représentants des principaux organismes économiques du pays comptent demander des explications à M. Hariri à ce sujet en se basant pour l’essentiel sur l’argument légitime suivant : l’État augmente ses recettes en majorant les taxes. Entre-temps, le gaspillage se poursuit et le déficit ne fait que s’aggraver. Pourquoi et jusqu’à quand ? Lors d’une réunion consacrée à la préparation de la matinée d’aujourd’hui, les responsables des organismes susmentionnés protesteront également contre l’abolition de la protection des agences exclusives et contre la décision du gouvernement d’augmenter les indemnités de déplacement de 2 000 à 6 000 LL par jour de travail. Bref, les dossiers litigieux sont nombreux, et la source interrogée préfère ne pas trop s’étendre sur la question. «Nous ne voulons pas condamner la réunion à l’avance», précise-t-elle tout en promettant de faire «une déclaration exhaustive et franche» à l’issue du débat. L’argumentation de Hariri Certains députés indiquent pour leur part que le Premier ministre justifie les mesures économiques qui ont été prises jusqu’à présent en insistant sur les conditions que les pays donateurs ont imposées au Liban lors de la conférence de Paris I. Ces mesures – y compris l’adoption de la TVA – répondent aussi aux critères d’adhésion à l’accord d’association euro-méditerranéen et que le Liban signera définitivement en avril prochain, à Madrid. Concernant d’autre part l’identité de l’autorité qui contrôlera le compte spécial pour la gestion de la dette publique, des sources informées ont précisé qu’il s’agirait du ministre des Finances. Selon ces sources, le problème serait de savoir plutôt si le projet de loi spécifiera «nommément» les domaines qui seront concernés par ce compte de manière à éviter d’éventuels abus de la part du pouvoir. C’est peut-être pour cette raison que M. Hariri aurait décidé de réunir aujourd’hui les organismes économiques. Pour donner des explications concernant surtout le mécanisme d’application dont seront assorties les différentes mesures économiques qui ont, ou qui seront prises. Il s’agira d’éviter par exemple une réédition de l’expérience de la TVA dont l’application fut chaotique.
Le Conseil des ministres devrait adopter aujourd’hui un projet de loi sur l’ouverture d’un compte spécial pour la gestion de la dette publique auprès de la Banque du Liban. Soucieux cette fois-ci de consulter les organismes économiques à ce sujet pour éviter des réactions négatives du type de celles provoquées par l’abolition de la protection des agences exclusives, le...