Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Vestiges Découverte d’un sarcophage romain à Achrafieh (photos)

Les travaux pour l’installation d’un nouveau poste électrique dans la rue Ghandour el-Saad, à Achrafieh, ont mis au jour les restes d’un mur et d’un sarcophage en terre cuite datant de l’époque romaine tardive. Le sarcophage qui a été cassé en morceaux lors du creusement de la tranchée conservait encore des restes d’ossements et des objets funéraires, telles que deux fioles en verre. Elles ont été récupérées par le coiffeur, Ghassan Makdessi, dont le salon se situe dans la rue en face des fouilles. Il les a lavées et exposées dans son salon «en attendant de voir ce qui va arriver». Quant à l’entrepreneur Edmond Moussa, s’il se veut coopératif et montre volontairement l’emplacement du sarcophage, il reste toutefois très réticent à l’idée que des archéologues de la Direction générale des antiquités viennent inspecter les lieux et procéder à des fouilles de sauvetage. Car il est obligé de terminer ce chantier avant le 27 de ce mois et aurait certainement préféré ne pas tomber sur des vestiges romains. Mais cette découverte ne l’a pas empêché de poursuivre son travail et d’atteindre la profondeur requise pour les installations, qui se limite à un mètre. M. Moussa assure avoir fait tout son possible pour préserver les vestiges : «Nous avons modifié la dimension des tranchées et les avons éloignées du mur antique découvert afin de le préserver». Pour les habitants du voisinage, les objets découverts seraient plus nombreux que les deux fioles, et ces destructions ne sont pas les premières dans le quartier où les chantiers sont nombreux. Selon la loi sur les antiquités, toute personne ayant découvert des vestiges archéologiques est obligée d’avertir les forces de l’ordre qui se chargent à leur tour d’informer la Direction générale des antiquités, ou alors d’appeler la DGA. Or cela n’a pas eu lieu, et sans les habitants, craignant de voir des vestiges détruits, les travaux auraient continué et la découverte serait restée inconnue. J.F.
Les travaux pour l’installation d’un nouveau poste électrique dans la rue Ghandour el-Saad, à Achrafieh, ont mis au jour les restes d’un mur et d’un sarcophage en terre cuite datant de l’époque romaine tardive. Le sarcophage qui a été cassé en morceaux lors du creusement de la tranchée conservait encore des restes d’ossements et des objets funéraires, telles que deux fioles en...