La communauté maronite a célébré samedi la fête de saint Maron dans une atmosphère de grisaille politique que les prélats n’ont pas manqué de répercuter dans leurs homélies. Dans l’église Saint-Maron de Gemmayzé, l’archevêque de Beyrouth, Boulos Matar, a souligné les carences du pouvoir en présence de trois représentants de l’État : MM. Pierre Hélou, Yassine Jaber et Fouad Siniora, délégués respectivement par les présidents Émile Lahoud, Nabih Berry et Rafic Hariri. «Le Liban n’est pas encore revenu à la prospérité et au progrès d’autrefois, ni dans sa vie politique ni dans sa vie économique», a-t-il notamment affirmé. Le patriarche Nasrallah Sfeir a constaté, pour sa part, que «la sincérité et le détachement» sont deux qualités qui font «cruellement défaut aujourd’hui» au niveau de la classe dirigeante. PAGE 3
La communauté maronite a célébré samedi la fête de saint Maron dans une atmosphère de grisaille politique que les prélats n’ont pas manqué de répercuter dans leurs homélies. Dans l’église Saint-Maron de Gemmayzé, l’archevêque de Beyrouth, Boulos Matar, a souligné les carences du pouvoir en présence de trois représentants de l’État : MM. Pierre Hélou, Yassine...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
L’État libanais responsable de la restitution des dépôts bancaires ? Oui, mais...