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Actualités - ANALYSE

« Les manifestations, réponse naturelle à la TVA », affirme la CGTL

La CGTL a déclaré que «le recours aux manifestations constitue la réponse naturelle à la politique de taxation arbitraire adoptée par le gouvernement». «C’est le seul moyen dont on dispose pour pousser le gouvernement à revenir sur ses décisions», a ajouté le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, qui a indiqué que «le citoyen qui se conforme malgré lui à cette nouvelle taxe se demande à qui va l’argent et quels sont les projets que compte réaliser le gouvernement avec les fonds recueillis». Dans un communiqué publié hier, M. Ghosn a indiqué que «la TVA est un danger qui menace la vie quotidienne des Libanais qui sont conscients que l’augmentation des revenus de l’État ne permettra pas de diminuer la dette publique qui accable les caisses de l’État», et d’ajouter que «les travailleurs constituent la tranche de la population la plus affectée par cette nouvelle taxe». Il a également estimé que «la rapidité avec laquelle la TVA a été imposée constitue un défi à tous ceux qui se sont opposés au gouvernement et qui ont considéré que le moment n’était pas adéquat et que les citoyens n’étaient pas en mesure de supporter de nouvelles charges fiscales». «La confusion qui a accompagné l’introduction de la TVA et son application désordonnée par les commerçants sans aucun contrôle de la part du service de protection du consommateur prouvent que l’unique but du gouvernement était de soutirer l’argent des poches du contribuable», a poursuivi le communiqué de la CGTL qui a également indiqué que «le gouvernement a introduit la TVA sans informer le citoyen des conséquences directes de cette nouvelle taxe et a permis aux monopolisateurs de l’imposer sur des produits qu’ils ont importés et stockés avant le 1er février». M. Ghosn a dénoncé l’absence de contrôle sur les commerçants qui ont imposé dès le premier jour la TVA sur les produits alimentaires contrairement aux directives du ministère des Finances en arguant du fait que les matières premières à la base de ces produits ont été importées de l’étranger. Concernant l’augmentation du prix de l’essence, le président de la CGTL a indiqué qu’il s’agissait «d’une taxe imposée sur la taxe que perçoit le gouvernement sur l’essence». «Le gouvernement a réussi de cette façon à imposer une taxe de cinq mille livres libanaises sur l’essence malgré l’opposition qu’il a affrontée lorsqu’il a proposé cette augmentation, une première fois, lors de son entrée en fonctions», a-t-il ajouté.
La CGTL a déclaré que «le recours aux manifestations constitue la réponse naturelle à la politique de taxation arbitraire adoptée par le gouvernement». «C’est le seul moyen dont on dispose pour pousser le gouvernement à revenir sur ses décisions», a ajouté le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, qui a indiqué que «le citoyen qui se conforme malgré lui à cette...