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Actualités - CHRONOLOGIE

Criminalité - Le monstre de Sarba est passé aux aveux Le destin brisé de Pamela Habib(PHOTOS)

C’est devant les yeux médusés du procureur général du Mont-Liban, Jean Fahed, et du juge d’instruction, Khalil Ismaïl, que Simon Youssef Dounia a reconstitué le meurtre de Pamela Claude Habib (18 ans), vraisemblablement un crime passionnel. Dounia est passé aux aveux hier matin à l’hôpital Notre-Dame du Liban, où il avait été admis la veille, pour un lavage d’estomac. Il a ensuite conduit les responsables de l’autorité judiciaires les agents des FSI et les secouristes de la Croix-Rouge libanaise vers les lieux du crime. Il a reconstitué devant eux le meurtre de Pamela, qu’il avait forcée à l’accompagner sous la menace d’une arme, un pistolet de calibre 7 mm, jeudi soir, vers 21h30. Conduite vers une petite pinède à Aïn Rihané, proche de Antoura, la jeune fille avait été étranglée par le monstre, qui lui avait en outre brisé la nuque, avant de la jeter dans un petit ravin et de recouvrir son corps de terre et de pierres. C’est là que les secouristes l’ont déterrée. Sur les mobiles du crime, deux versions existent. La première voudrait que l’assassin, âgé d’une trentaine d’année, ait tué sa victime parce qu’elle avait dit du mal de sa fiancée. La seconde parce qu’il en était fou, mais que cet amour avait été contrarié par la mère de la jeune fille. Et c’est malgré les cris et les protestations de Pamela, qui lui promettait de revenir sur sa décision de le quitter, qu’il l’avait tuée. Toujours est-il qu’ayant pris à sa victime la clé de son appartement, à Sarba, Simon Dounia y retourne, après avoir bu quelques verres dans des boîtes de nuit de la région. Il y trouve, endormi, le frère de sa victime, Patrick Claude Habib, auquel il reprochait de s’être fait le complice de la mère, qu’il abat dans son sommeil. Il attend ensuite la mère, Lina Chéhab Habib, divorcée, et propriétaire d’un centre de jeux électroniques. Celle-ci se présente chez elle un quart d’heure plus tard – il était environ 3 heures du matin –, accompagnée de Rabih Wajdi Sfeir et Walid Baaklini. Surprise. Simon Dounia affirme d’abord que Pamela a été «enlevée». La mère se précipite au téléphone. Et soudain, un cri d’horreur . Elle découvre le corps inanimé de son fils gisant dans son sang. Elle n’a cependant pas le temps de réagir et est abattue à son tour par l’assassin, qui se retourne vers Rabih Sfeir. Celui-ci est abattu à son tour, touché à la tête. S’engage alors une course-poursuite entre l’assassin et Walid Baaklini, qui a le temps de prendre la fuite, et de se cacher dans l’entrée d’un immeuble. Prenant conscience de l’horreur de ce qui s’est passé, l’assassin décide de jouer la scène du suicide. Il rentre chez lui et avale cinq cachets de barbituriques qu’il avait achetés en pharmacie «pour le cas»… Il affirme avoir «eu peur» d’utiliser son arme pour se suicider. C’est à son domicile qu’il est cueilli, quelques heures plus tard, par la police que le rescapé de cette tuerie avait alerté. L’homme est transporté à l’hôpital et placé sous bonne garde. Hier matin, il passait aux aveux. Depuis hier, le domicile des parents de Simon Dunia est désert.
C’est devant les yeux médusés du procureur général du Mont-Liban, Jean Fahed, et du juge d’instruction, Khalil Ismaïl, que Simon Youssef Dounia a reconstitué le meurtre de Pamela Claude Habib (18 ans), vraisemblablement un crime passionnel. Dounia est passé aux aveux hier matin à l’hôpital Notre-Dame du Liban, où il avait été admis la veille, pour un lavage...