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Débat budgétaire - Tout, même le Parlement, était prétexte hier à la virulence des députés Les haririens contre-attaquent tant bien que mal au jour II (PHOTO)

Au jour II du débat budgétaire 2002, les critiques – il y eut 18 intervenants – ont continué à pleuvoir. Contre le budget, contre le gouvernement, la justice, les Services, mais aussi, hier, contre la Chambre elle-même – «qui ne fait plus que dans la complaisance». Un constat asséné parmi tant d’autres par un Farès Boueiz déchaîné, et qui a demandé à Rafic Hariri, «en toute amitié», de démissionner. Et si les députés haririens ont essayé tant bien que mal, surtout en soirée, de rétablir l’équilibre, cela n’a pas empêché Anouar el-Khalil de démonter implacablement et pièce par pièce le budget 2002, ou Salah Honein de rappeler – c’est un sujet un peu oublié cette année place de l’Étoile – que «la tutelle syrienne nous a enlevé tout esprit d’initiative ou toute ambition». Tandis que côté coulisses, les uns évoquaient de plus en plus un éventuel remaniement ministériel à l’issue du débat, pendant que les autres niaient, ironisant sur l’incapacité de l’État à nommer ne serait-ce qu’un directeur général. PAGE 2
Au jour II du débat budgétaire 2002, les critiques – il y eut 18 intervenants – ont continué à pleuvoir. Contre le budget, contre le gouvernement, la justice, les Services, mais aussi, hier, contre la Chambre elle-même – «qui ne fait plus que dans la complaisance». Un constat asséné parmi tant d’autres par un Farès Boueiz déchaîné, et qui a demandé à Rafic...