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Actualités - CHRONOLOGIE

Électricité - L’EDL doit donner la preuve de sa capacité à percevoir les factures Retour à une distribution « normale » du courant

La distribution du courant électrique a repris plus ou moins normalement dans la plupart des régions du Liban, après les ratés qui ont accompagné les dernières tempêtes. La situation se présente comme suit : Beyrouth administratif (24 heures), Békaa centrale et Békaa-Ouest, et une partie de la région de Marjeyoun (24 heures), Nord (21 heures). Au Mont-Liban et au Sud, retour à la normale (21 heures) à partir d’aujourd’hui, avec le redémarrage de la centrale de Zahrani. Commentant la crise de l’électricité, le ministre du Pétrole Mohammed Beydoun a affirmé hier qu’il existe deux types de crises à l’EDL : des crises d’approvisionnement en fuel et des crises de production provoquées par les travaux d’entretien. Selon M. Beydoun, pour régler les crises d’approvisionnement, il faut faire un choix. Soit consentir des avances du Trésor à l’EDL, soit échelonner les dettes. La première solution est, selon lui, mauvaise parce que cela revient à faire payer aux Libanais leurs factures deux fois. Une fois sous la forme d’une quittance et une autre sous la forme d’une dette. Reste, selon M. Beydoun, la seconde solution et l’échelonnement des dettes (l’EDL doit quelque 120 millions de dollars à la Syrie et environ 120 autres millions aux compagnies importatrices de pétrole). Mais pour gagner la confiance des bailleurs de fonds, en général des banques de la place, l’EDL doit donner la preuve de sa capacité à percevoir les factures. Pour convaincant que soit ce raisonnement, il n’en reste pas moins défaillant. M. Beydoun attribue en effet le niveau de perception catastrophique de l’EDL (60 % du montant des factures) à des failles administratives, alors que tout le monde sait que le problème est, d’abord, sinon exclusivement, politique. Il existe, en effet, des régions entières du Liban qui ne règlent pas l’électricité et où un percepteur de l’EDL n’ose pas poser le pied. La bande frontalière est exemptée du paiement des factures. Les camps palestiniens ne paient pas l’électricité. Des grands noms de la politique ne règlent pas leurs quittances et des administrations entières consomment leur électricité en parasites. Près de 2 000 actions en justice ont été introduites par l’EDL contre des mauvais payeurs sans que la justice y donne suite. De l’électricité est vendue à des sociétés concessionnaires à un prix inférieur au prix coûtant, etc. Attribuant à la mauvaise gestion de l’ancien directeur général de l’EDL les crises dans la distribution, M. Beydoun a estimé que le nouveau PDG de l’institution Kamal Hayeck saura lui apporter une solution. Il a annoncé qu’il avait demandé à voir d’urgence M. Hayeck, qui vient d’entrer en fonctions, ainsi que le directeur du ministère du Pétrole Samih Rayess et le délégué du gouvernement au conseil d’administration de l’EDL Mahmoud Baroud, afin de mettre au point une stratégie d’approvisionnement continu. Par ailleurs, en ce qui concerne les crises dues aux arrêts indispensables pour effectuer des travaux d’entretien, M. Beydoun a déclaré que la solution consiste à bâtir des centrales supplémentaires. Ce qui revient à recourir au secteur privé. Selon M. Beydoun, le Liban dispose aujourd’hui d’une capacité de production de 1 200 mégawatts, auxquels s’ajoutent les 200 mégawatts venus de Syrie, alors que ses besoins sont de 1 700 mégawatts. Place de l’Étoile, le député Robert Ghanem a critiqué M. Beydoun pour n’avoir pas pris ses dispositions afin d’assurer du courant de façon continue durant la nuit du Nouvel An. M. Ghanem a affirmé que dans tout autre pays, un tel ministre aurait déjà démissionné.
La distribution du courant électrique a repris plus ou moins normalement dans la plupart des régions du Liban, après les ratés qui ont accompagné les dernières tempêtes. La situation se présente comme suit : Beyrouth administratif (24 heures), Békaa centrale et Békaa-Ouest, et une partie de la région de Marjeyoun (24 heures), Nord (21 heures). Au Mont-Liban et au Sud, retour...