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Actualités - CHRONOLOGIE

Nominations - Murr affirme que Lahoud n’a pas voulu intervenir dans le litige Berry-Hariri Conseil des ministres extraordinaire mercredi prochain

Tout doit être réglé mercredi, lors d’un Conseil des ministres extraordinaire qui aura lieu la veille du départ de Rafic Hariri pour Bruxelles où il assistera à la cérémonie du paraphe de l’accord d’association avec l’Union européenne. C’est le ministre Marwan Hamadé qui a donné hier ces indications à L’Orient-Le Jour, tout en précisant que le problème de la direction de la CNSS devrait donc être résolu ce jour-là. C’est ainsi que prendrait fin le litige opposant le chef du Législatif Nabih Berry au Premier ministre Hariri. Des sources ministérielles citées par l’agence al-Markazia prévoient même une réconciliation entre les deux hommes au début de cette semaine. Elle serait supervisée par deux responsables syriens, en l’occurrence le vice-président Abdel Halim Khaddam et le chef des SR au Liban, le général Ghazi Kanaan. C’est d’ailleurs ce qu’a également confirmé hier le ministre de l’Intérieur Élias Murr en omettant toutefois de mentionner la médiation syrienne. Selon lui, «les développements sur la scène régionale, internationale et locale, sur les plans économique et social, sont bien plus importants que toute cette affaire». Dans un entretien accordé à la Voix du Liban, M. Murr a en outre fait part de son expérience personnelle dans les nominations administratives, déclarant à ce sujet : «J’ai moi-même proposé des candidats aux directions générales de mon ministère, sans consulter le président de la République ou le chef du gouvernement ». Il a ajouté que «tous les avis du Conseil de la Fonction publique ont été pris en considération». Dans ce cadre, M. Murr a souhaité que «les présidents concernés par la polémique tournent la page car la satisfaction des besoins prioritaires des gens nécessite un climat paisible sur les plans politique et sécuritaire». À la question de savoir si le chef de l’État était intervenu pour tenter de réconcilier MM. Berry et Hariri, il a répondu : «Le président de la République n’est pas intervenu car il considère que le Parlement a un rôle à jouer et que le gouvernement a un chef. Quant à la réconciliation, ce n’est pas un acte institutionnel ou constitutionnel. En effet, a-t-il poursuivi, elle doit avoir lieu dans le cadre des loi et des institutions». Selon M. Murr, le chef de l’État estime qu’une intervention de sa part annulerait le rôle d’arbitre du président de la République. Pour le général Émile Lahoud, le conflit Berry-Hariri revêt un aspect personnel et politique. En ce qui concerne l’aspect personnel, il considère qu’il n’a pas à se mêler du problème, alors que sur le plan politique les choses devraient être réglées dans le cadre des institutions, a précisé M. Murr. Par ailleurs, le ministre d’État pour les Affaires du développement administratif Fouad el-Saad s’est opposé samedi à la prorogation du mandat de Khalil Majed, actuel directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, qui aurait dû partir à la retraite. Selon lui, la décision prise par le conseil d’administration de la CNSS, à la demande du ministre de tutelle Ali Kanso, est illégale.
Tout doit être réglé mercredi, lors d’un Conseil des ministres extraordinaire qui aura lieu la veille du départ de Rafic Hariri pour Bruxelles où il assistera à la cérémonie du paraphe de l’accord d’association avec l’Union européenne. C’est le ministre Marwan Hamadé qui a donné hier ces indications à L’Orient-Le Jour, tout en précisant que le problème de la...