Soudain ce fut l’aurore. De l’ombre devenue en un instant clarté La Montagne surgit ! En un sursaut de nostalgie Immense et toute pailletée De tant de diamants que sur elle ont jetés, Dès le premier été, Les astres d’or, Elle surgit, D’un seul élan, d’un seul essor ! Avec ses hauts sommets, ses vastes mamelons, Ses profondes vallées, Ses coteaux, ses vallons Et ses plaines au pied des massifs déroulées ; Ses vignes, ses vergers dans les gorges perdus ; Avec ses sources, ses torrents Et ses fleuves et ses étangs Et ses rivières ; Avec ses bois de pins et de chênes géants Et là-bas, couronnés de neige et de lumière, Ses Cèdres millénaires, Elle surgit Toute pâle et pâmée fière d’accueillir Celui qui doit venir Du fond de la Légende et des Mythologies ! Élie Tyane, 1965.
Soudain ce fut l’aurore. De l’ombre devenue en un instant clarté La Montagne surgit ! En un sursaut de nostalgie Immense et toute pailletée De tant de diamants que sur elle ont jetés, Dès le premier été, Les astres d’or, Elle surgit, D’un seul élan, d’un seul essor ! Avec ses hauts sommets, ses vastes mamelons, Ses profondes vallées, Ses coteaux, ses vallons Et ses...
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