Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Solida : « Hindi, Bassil et Younès doivent être déférés devant un tribunal civil »

Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a dénoncé hier les peines requises par l’acte d’accusation du juge d’instruction militaire à l’encontre des deux journalistes Habib Younès et Antoine Bassil, de Toufic Hindi, ex-conseiller politique du leader des Forces libanaises Samir Geagea, et d’Antoine Saba. Solida a souhaité que ces personnes soient déférées devant un tribunal civil «qui respecte leur droit à la défense et tienne compte des conditions dans lesquelles elles ont été arrêtées puis détenues et interrogées». Dans un communiqué publié hier, Solida a considéré que «la peine de mort est un traitement cruel qui s’oppose à l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme». Le mouvement franco-libanais a rappelé que de nombreux pays avaient aboli cette peine et a appelé le Liban à opter pour ce choix. Le communiqué a estimé que «les arrestations arbitraires dans les rangs des opposants chrétiens effectuées en août dernier se sont déroulées dans des conditions contraires aux lois libanaises et aux engagements internationaux du Liban». «Le tribunal militaire est un tribunal d’exception. Il sert depuis plus de dix ans à juger les opposants qui y sont déférés de manière expéditive, après avoir été détenus dans des conditions inhumaines», a poursuivi le communiqué en précisant que «ces opposants ont souvent été contraints de signer des aveux sous la pression, voire sous la torture».
Le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a dénoncé hier les peines requises par l’acte d’accusation du juge d’instruction militaire à l’encontre des deux journalistes Habib Younès et Antoine Bassil, de Toufic Hindi, ex-conseiller politique du leader des Forces libanaises Samir Geagea, et d’Antoine Saba. Solida a souhaité que ces...