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Actualités - CHRONOLOGIES

Vingt personnalités appelées - à témoigner au procès du député Homsi

Les avocats du député et opposant syrien Maamoun al-Homsi, accusé de «vouloir changer la Constitution» de manière illégale, ont demandé hier au juge, lors d’une audience publique, l’audition de vingt témoins. Me Haïssam Maleh a remis au juge Jassem Mohammed Jassem un mémorandum dans lequel la défense a réitéré sa demande pour «une comparution du ministre de l’Intérieur Mohammed Harba, à l’origine de la plainte, en tant que témoin unique des accusations portées» contre le député. Plusieurs experts linguistiques et un analyste politique, Fayez Sara, sont appelés à donner leur avis à la Cour pénale de Damas sur «le langage utilisé dans le communiqué» publié par M. Homsi deux jours avant son arrestation le 9 août. Le communiqué critiquait l’État pour «avoir ignoré les revendications d’une révision de l’état d’urgence (en vigueur de puis 1963), d’une lutte contre la corruption et d’un arrêt de l’intervention des services de sécurité dans la vie quotidienne». Le secrétaire général du Parti communiste syrien, Mme Wissal Farha, et des députés devraient «témoigner sur le fait que M. Homsi avait exposé au sein du Parlement les mêmes sujets évoqués dans le communiqué», indique le mémorandum. Un dignitaire musulman, Salah Kaftaro, devrait donner son avis sur les accusations de «sédition confessionnelle» dirigées contre M. Homsi. Six diplomates représentant les États-Unis, la Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Suisse et le Japon ont assisté à l’audience du procès, qui s’est ouvert le 30 octobre. La prochaine audience a été fixée au 26 décembre.
Les avocats du député et opposant syrien Maamoun al-Homsi, accusé de «vouloir changer la Constitution» de manière illégale, ont demandé hier au juge, lors d’une audience publique, l’audition de vingt témoins. Me Haïssam Maleh a remis au juge Jassem Mohammed Jassem un mémorandum dans lequel la défense a réitéré sa demande pour «une comparution du ministre de...