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Actualités - CHRONOLOGIES

Les gagnants : Georges Féghali, pour les scolaires, et Aïda Bacha, pour les seniors - Trois ministres et deux ambassadeurs parmi les concurrents

Il y a eu la fameuse «Dictée», très officielle, d’hier après-midi, celle des 97 finalistes, seniors et scolaires confondus, sélectionnés pendant les éliminatoires nationales. Mais il y a eu aussi la dictée, la même, proposée aux participants à l’émission de la remise des prix. Ceux-ci, qui n’étaient pas moins de 400, ont tous répondu à l’invitation de Bernard Pivot et des deux organisateurs locaux, Le Monde édition Proche-Orient et la Banque Libano-Française. Classe politique Certains hommes politiques ont accepté de jouer le jeu : Ghassan Salamé, ministre de la Culture, Marwan Hamadé, ministre des Déplacés, et Bahije Tabbara, ministre d’État et ancien ministre de la Justice, et Michel el-Khoury, ancien ministre et ancien gouverneur de la Banque centrale. Étaient aussi de la partie Philippe Lecourtier et Giuseppe Cassini, ambassadeurs de France et d’Italie, Edwy Plenel, directeur du Monde, Michèle de Freige, directrice de France-Info Liban, Hyam Mallat, avocat et écrivain, Lina Choueiri, professeur de linguistique à l’AUB, et Farid Raphaël, président de la Banque Libano-Française. Parmi ces officiels, le grand gagnant a été Philippe Lecourtier avec deux fautes, talonné de près par son homologue italien, qui en a commis quatre. Les autres participants en ont totalisé quatre et plus et la palme des erreurs a été remise à Edwy Plenel, qui a eu l’immense modestie de les avouer. Ghassan Salamé, jamais en reste de mots percutants, a déclaré préférer «la dictée au diktat», l’ambassadeur de France a trouvé la composition «bucolique, poétique et charmante» – en effet, Bernard Pivot, qui en est l’auteur, l’a évidemment axée autour du Liban –, et Giuseppe Cassini a trouvé le «taux de sadisme du texte» nettement moins élevé que celui de la dictée proposée pendant les éliminatoires. Les résultats Après que la plupart du public, collégiens et retraités confondus, tous aussi concentrés et anxieux les uns que les autres, eurent relu leur copie et assisté, enthousiastes ou déçus, à la correction, Bernard Pivot a annoncé le nom des gagnants : Georges Féghali pour les scolaires, qui n’a fait qu’une faute et qui se rendra à Paris le 12 janvier 2002 pour la finale avec Aïda Bacha, victorieuse dans la section senior avec une demi-faute seulement. L’un et l’autre ont été récompensés par la Banque Libano-Française, qui leur a remis deux prix d’une valeur de 1 000 et de 2 000 euros. Bernard Pivot, à l’issue de l’émission, a annoncé qu’une seconde dictée sera donnée à Beyrouth l’année prochaine ainsi qu’une autre, en arabe, la première de son genre. * La finale de la dictée sera diffusée ce soir, à 21h30, sur la LBCI.
Il y a eu la fameuse «Dictée», très officielle, d’hier après-midi, celle des 97 finalistes, seniors et scolaires confondus, sélectionnés pendant les éliminatoires nationales. Mais il y a eu aussi la dictée, la même, proposée aux participants à l’émission de la remise des prix. Ceux-ci, qui n’étaient pas moins de 400, ont tous répondu à l’invitation de Bernard...