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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Le chef de l’État a reçu hier le mufti de la République et plusieurs ministres - Lahoud : La stabilité et l’unité sont les bases - des réalisations des trois dernières années

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a reçu hier le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Avec lequel il a évoqué les derniers rebondissements sur la triple scène locale, régionale et internationale. Et c’est tout à fait «rassuré» que le dignitaire religieux est sorti de chez le président de la République : «Cette visite était une occasion pour nous de nous rassurer sur la bonne marche du pays. Et nous rendons hommage à la politique pleine de sagesse du chef de l’État. Tant sur le plan intérieur – c’est avec beaucoup de perspicacité qu’il règle les dossiers et les affaires libanaises – que sur le plan extérieur, avec ses prises de position fortes, décisives et franches grâce auxquelles il sert l’intérêt du Liban», a déclaré cheikh Kabbani. Même son de cloche s’agissant de la position adoptée par le locataire de Baabda au sujet de la résistance, et «de son insistance à faire le distinguo entre (cette dernière) et le terrorisme. C’est la position de tous les Libanais», a affirmé le maître de Dar el-Fatwa. Qui a également applaudi aux mots «francs et forts» du général Lahoud qui avait déclaré que la Syrie était «intrinsèquement et stratégiquement liée» au Liban. «Voilà une sage politique au service du Liban et des Libanais, a répété cheikh Kabbani. Et au service de la Syrie également», a-t-il ajouté. «Tout ce qui se passe sur la scène internationale ne se répercutera absolument pas négativement sur le Liban. Et ce sera grâce aux prises de position du président de la République, grâce aux contacts qu’il entreprend et au cours desquels il n’a de cesse de répéter que seuls les Libanais savent gérer leurs affaires. Quant à l’unité des Libanais, voilà quelque chose d’évident désormais : avant le 11 septembre, nous nous inquiétions constamment au sujet du Liban, mais maintenant c’est pour la planète entière que nous avons peur. Nous ne sommes plus anxieux à propos du Liban, parce qu’il est entièrement en sécurité. À l’ombre de la politique du général Lahoud», a conclu le mufti de la République. Le n° 1 de l’État a ensuite reçu une délégation du Conseil des Églises du Proche-Orient. Une visite qui s’inscrit dans la continuité de la réunion annuelle du Conseil, qui a récemment eu lieu à Chypre – une réunion au cours de laquelle les Églises du Proche-Orient ont réaffirmé leur solidarité avec les Libanais et les Arabes. Une visite que la délégation a entreprise pour mieux comprendre la situation dans la région depuis les attentats du 11 septembre. «Le Conseil mondial des Églises, en collaboration avec le Conseil des Églises du P-O, a eu l’occasion de jouer un rôle prépondérant en expliquant le dossier arabe et le dossier libanais dans les cénacles internationaux – l’Onu et la Maison-Blanche notamment», a déclaré le président de la délégation des secrétaires généraux des conseils œcuméniques mondiaux, Hubert van Bec. Qui a fait part au chef de l’État de la volonté du Conseil des Églises du P-O d’organiser une rencontre, l’année prochaine, qui sera axée sur les moyens «de mettre un terme à l’occupation israélienne de la Palestine». Exprimant son admiration à l’égard des progrès enregistrés au Liban depuis trois ans (date de l’accession au pouvoir du général Lahoud), et mettant l’accent sur «le lien entre les confessions chrétiennes et mahométanes, leur coexistence dans le pardon et l’amitié». « La richesse du Liban, c’est son armée » Et en réponse à tout cela, le chef de l’État a rendu hommage à l’action du Conseil, tant sur la scène locale que régionale, et à ses efforts pour «clarifier la réalité de la position libanaise et arabe. Vous avez été les ambassadeurs du Liban», a déclaré le général Lahoud. Qui leur a expliqué la «vision» du Liban à la lumière des événements de l’heure, leur confirmant la stabilité dont jouit le pays, et ce qui relie l’ensemble des communautés libanaises, «l’unité et la solidarité : les bases des principales réalisations nationales qui ont vu le jour au cours de ces trois dernières années», a souligné le chef de l’État. Qui a poursuivi : «La richesse du Liban, c’est son armée. Le Liban qui est un véritable message, a-t-il ajouté citant le pape Jean-Paul II, un havre de démocratie et de liberté au sein duquel vivent les Libanais. Sous la protection de l’État, de ses institutions constitutionnelles et nationales», a-t-il précisé. Avant d’énumérer devant ses interlocuteurs «les pressions exercées par le passé comme aujourd’hui sur le Liban pour qu’il modifie ses convictions et ses constantes stratégiques. Sauf que ces pressions ont décuplé la foi des Libanais en leurs convictions, en leurs choix, en leur attachement à leurs droits. Dans tous les cas, les développements dans la région et sur la scène internationale ont prouvé la justesse de la position libanaise», a conclu le général Lahoud. Autres visiteurs du palais de Baabda : le supérieur général de l’Ordre des moines mariamites, le père François Eid, puis le PDG de la Banque Audi, Raymond Audi. Et en soirée, le chef de l’État a reçu l’ancien vice-président du Conseil Michel Murr, puis le ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi (qui s’était entretenu quelques heures plus tôt avec le n° 2 de l’État Nabih Berry), avec lequel le général Lahoud a évoqué le projet de loi sur les télécommunications après que le débat à ce sujet en commission parlementaire eut été ajourné. Les deux hommes ont également discuté des relations de l’État avec les deux compagnies de téléphonie mobile. Plus tard, le locataire de Baabda a évoqué avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sebouh Hovnanian, les décrets liés à l’organisation du secteur sportif, ainsi que sa visite à Damas pour y rencontrer des responsables syriens de la jeunesse et des sports. Autres ministres à Baabda, hier : le ministre d’État chargé des relations avec le Parlement, Michel Pharaon, le ministre du Travail, Ali Kanso, et enfin le ministre de l’Information Ghazi Aridi. Avec lequel le général Lahoud a effectué un véritable tour d’horizon de la scène régionale et internationale, ainsi que des derniers développements sur la scène locale.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a reçu hier le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Avec lequel il a évoqué les derniers rebondissements sur la triple scène locale, régionale et internationale. Et c’est tout à fait «rassuré» que le dignitaire religieux est sorti de chez le président de la République : «Cette visite était une occasion...